L'aventure extraordinaire d'Oscar Teunoir
Datte: 17/03/2025,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
pénétratio,
policier,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... une certaine vibration de l’engin en arrivant au sous-sol. Teunoir examine les boîtes aux lettres. Que des bureaux de diverses entreprises au rez, au premier et au second, quatre noms au troisième et un seul au quatrième : De Montsac. Il place deux caméras sur l’unique palier de cet étage, deux autres dans les couloirs du troisième et du second, une dans le hall d’entrée et une au sous-sol qui sert de parking. C’est là qu’il planque son hub, dans un coffre réservé aux pompiers disposant d’une prise de courant. De retour dans sa voiture, il peut constater qu’il reçoit parfaitement les huit images en mosaïque, sur le portable tout neuf qu’il a acheté pour l’occasion. Et en cliquant sur chaque image, les lieux lui apparaissent comme une émission de télé. Il voit la sortie des bureaux, l’arrivée de De Montsac au quatrième et de son chauffeur au garage qui, lui, ne monte que jusqu’au troisième. Ainsi le petit personnel semble logé à cet étage. Confirmation vers vingt-trois heures quand la bonne et le cuisinier regagnent leurs appartements respectifs. Puis calme plat, le privé peut s’endormir, satisfait de son nouveau matos qui fait de lui un vrai pro.
Malgré cela, il lui est impossible de détecter le moindre déplacement suspect de madame De Montsac dans l’immeuble et, à moins qu’elle ne se tape le cuisinier, dont l’épouse fait également le ménage chez elle, la belle dame n’a rien à se reprocher. Chou-blanc à l’intérieur de l’immeuble. La seule personne digne d’intérêt est la ...
... petite bonne, un très joli petit lot qui émoustille le privé, scrutant ses apparitions sur l’écran. Sortie d’Hortense vers onze heures comme à l’accoutumée, direction le salon de coiffure pour une petite heure et retrouvailles à sa brasserie préférée avec deux copines, cette fois. Cependant, un fait aussi nouveau qu’inattendu se produit dans le périple de son gibier. Cet après-midi-là, la belle Hortense l’entraîne à sa suite dans le quartier des Buttes Chaumont. Que va faire une bourgeoise dans ces quartiers populaires ? Elle se fait déposer à cent mètres d’une boutique où elle entre. Passage lent devant la vitrine pompeusement dénommée « galerie d’art ». Il est vrai que Montmartre est tout proche et que le secteur doit grouiller de pseudo-artistes et crève-la-faim en tout genre. Il trouve une place de stationnement à proximité et se met en mode poireautage. Il imagine déjà le scénario des bourgeois pétés de thune investissant dans des croûtes d’artistes encore méconnus qui, un jour peut-être, deviendraient célèbres et ce serait le jackpot. C’est comme ça les riches, ils aiment jouer, mais pas au loto ni au tiercé. Au bout d’une heure, Oscar se dit que si la boutique n’est pas très large, elle doit être vachement profonde, la belle Hortense n’ayant pas fini d’en faire le tour. Encore une heure et demie plus tard, lorsqu’un taxi s’arrête devant pour charger la dame, il flaire l’embrouille.
Vu l’heure, elle doit rentrer direct chez elle, et peu importe puisque des soupçons se ...