L'aventure extraordinaire d'Oscar Teunoir - Histoires de Sexe

L'aventure extraordinaire d'Oscar Teunoir

... d’employé à patronne, ça. Remettez-moi un verre de ce Chinon. On croirait des paroles d’amoureux.
— Qui le sait, si ce n’est moi. Mais je sais rester à ma place, Madame.
— Et si vous n’y restiez pas, pour une fois. Après tout, on l’a gagnée cette fin de nuit. Et puis avec le décalage horaire, je n’ai pas du tout sommeil. Surtout que j’ai dormi dans l’avion.
— Hortense, murmure le porte-flingue de sa voix grave en s’approchant d’elle.
— Oscar, ici il y a des caméras. Allons vite en haut.

Comment se sent-on quand on trouve le Saint-Graal, la Toison d’or, le vaccin contre la connerie, ou qu’on est le premier à poser le pied au sommet de l’Everest ou sur la Lune ? Eh bien, c’est exactement ce que ressent Oscar Teunoir quand il accède au litking size d’Hortense de Montsac. Intimidé dans un premier temps, car il n’arrive pas à croire que cette si belle et si riche femme peut lui être offerte, il se contente de caresses d’une infinie douceur n’épargnant pas la moindre parcelle de ce corps somptueux. Tant et si bien que la dame part dans les étoiles trois fois avant même qu’il ne la pénètre, notamment lorsqu’elle perçoit que la langue d’Oscar fouille profondément ...

... son entrée des artistes tandis que ses doigts prennent en pince son clitoris. Non, pas comme on cueille une pâquerette, index et majeur dans son vagin et pouce sur le bouton rose. Aussi, lorsque le garde du corps est gavé des sucs de sa patronne gorgés d’hormones, c’est une érection de niveau olympique qu’il présente à son vestibule. Les positions non répertoriées dans le Kamasutra, ils les inventent, normal en trois heures de joutes amoureuses. Le petit matin les trouve hébétés d’épuisement et de bonheur.

— Voyez-vous, Oscar, c’est ce moment de plénitude absolue que j’ai attendu toute ma vie. Et vraiment, ça me rendait folle de me masturber en regardant Marina, ma bonne, vivre ça avec vous… et pas moi.
— Les choses sont rétablies désormais.
— En un sens oui. Mais je ne veux pas priver cette petite de vos attentions. Je l’aime bien d’une part, je ne suis pas jalouse d’autre part. Et puis je ne veux pas vous frustrer et je ne serai pas toujours disponible. De plus, je crois que ça nous arrangerait que le personnel pense que vous êtes ensemble…
— Comme il plaira à Madame.
— Vilain hypocrite ! Dites plutôt que vous êtes ravi d’en avoir deux pour le prix d’une.