L'aventure extraordinaire d'Oscar Teunoir
Datte: 17/03/2025,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
pénétratio,
policier,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... micros ni caméras. Sauf à l’extérieur bien sûr.
— Je sais, j’ai examiné tous les circuits et les écrans de contrôle, c’est mon job. Mais ce qui me pose problème, c’est de ne pas être à la hauteur. Je ne suis pas de votre monde, je n’ai pas votre culture, votre savoir-vivre, votre distinction. Je me sens… tellement pataud auprès de vous.
— Tout cela, mon cher, c’est comme le vernis sur les ongles. Un peu de dissolvant et tout disparaît. Je préfère entendre « patronne, là vous avez déconné » que « oui Madame, bien sûr Madame, vous avez toujours raison, Madame ». Ça me fatigue déjà au bout d’un mois. Vous me comprenez ? Soyez poli, courtois, mais franc et direct.
— OK. Alors patronne, il est presque minuit et vous avez certainement une bonne journée demain. Il est temps d’aller vous coucher.
— Ha-ha ! C’est tout à fait ça, quelqu’un qui prenne soin de moi comme un grand frère. Bonne nuit à vous, gardien de mon corps.
Que faire dans ces cas-là, avec une gaule comme ça ? C’est vrai, dîner à deux pas des lits, en petit peignoir qui bâille comme une carpe affamée, avec un corps de rêve qu’il connaît déjà, c’est un supplice. Un petit texto à Marina, il n’y a que deux étages à descendre… pas de réponse, elle dort déjà. Alors douche-dodo.
Villacoublay, 2 heures du matin
Le Falcon 6X se pose sur la piste et roule jusqu’au tarmac. Une passerelle se positionne, la porte s’ouvre et Oscar Teunoir apparaît, jetant un coup d’œil circulaire. Il reste seul devant la porte, le ...
... temps que la grosse limousine noire vienne stationner au ras des marches. Il s’avance et la longue et fine silhouette d’Hortense de Montsac le suit comme son ombre.
Avenue Moche, 2 heures 45
— J’aurais bien une petite faim, dit Hortense.
— Moi aussi, mais on ne va pas réveiller le cuisinier à cette heure. Je vais fouiner dans la cuisine.
— Je vous suis.
Oscar a trouvé de quoi se faire un petit en-cas. Saucisson sec, baguette, kil de rouge.
— C’est rudement bon ! Pourquoi on ne m’en sert jamais ?
— Ça, c’est de la nourriture de prolo, pour le personnel. Pour vous, c’est caviar-foie gras/Dom Pérignon.
— Eh bien moi, l’adore ça. Vous m’en coupez encore, s’il vous plaît ?
— Voilà… On a bien fait de partir tôt de Tokyo, on gagne presque une journée sur le planning.
— Oui, mais on perd une nuit, enfin presque. Vous avez été par-fait pendant ce premier voyage, je tenais à vous le dire.
— Merci, Madame, mais c’est facile, vous ne me mettez jamais en difficulté. Et puis cette petite liaison radio me permet toujours d’anticiper vos déplacements.
— Ha-ha ! Vous faites allusion à mon envie de pipi en plein cocktail ? Vous avez sauvé ma culotte, je ne tenais plus. Un pas de plus de votre part dans mon intimité…
— Tout de même, je ne vous ai pas suivie jusque dans les toilettes, même si j’avoue en avoir eu envie…
— Oscar… ce n’est pas très romantique, ça.
— Avec vous, tout est romantique, rien ne peut être sale ou moche…
— Holà holà ! Mais ce ne sont pas des paroles ...