L'aventure extraordinaire d'Oscar Teunoir
Datte: 17/03/2025,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
pénétratio,
policier,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... souffre un peu en ce moment, ce doit être normal quand on débute. Un peu de velouté ?
— Volontiers. Je débute également, et j’avoue que le mois de formation a été… terrible. Mais arrivé ici, je ne regrette rien. Je me sens prêt à vous protéger en toutes circonstances.
— Comment ça s’est passé avec Herbert ? On ne s’est pas revu depuis…
— Moyen-moyen. Il m’a accusé de ne pas faire mon boulot correctement, je l’ai accusé d’être un menteur et je lui ai signifié que la brigade financière s’intéressait beaucoup à lui.
— C’est vrai ?
— Non, ou du moins je l’ignore, j’ai dit ça au bluff, mais ça n’a pas eu l’air de lui plaire. Il était aux obsèques ?
— Oui, bien sûr, mais très en retrait et il a filé tout de suite.
— Mais de quoi vit-il au juste ?
— D’une rente que le groupe lui verse, une sorte de dédommagement que mon beau-père a mis en place quand il a désigné Hans comme son successeur. Deux cent cinquante mille euros par an, un salaire de directeur en somme.
— Mazette ! Sans rien faire et il lui en faut plus…
— Toujours. Il y a des gens que vous posez au coin de la rue sans un sou en poche et quand vous les retrouvez un an plus tard, toute la rue leur appartient. Lui, vous lui donnez dix euros et il en dépense cinquante et devient prêt à tuer père et mère pour couvrir ses dettes. Et vous alors, vous ne m’avez toujours pas donné votre prix ?
— Moi ? Oh… je suis luxueusement logé, nourri royalement, ma patronne m’a dit que je travaillais 24/24 et 7/7, donc je n’aurais ...
... pas le temps de dépenser grand-chose… Un peu d’argent de poche me suffira.
— Mauvaise réponse, trop romantique encore une fois. Un, vous vous engagez à risquer votre vie pour moi, et ça, ça n’a pas de prix. Deux, il faut préparer votre avenir, retraite ou reconversion. Un salaire de directeur que l’on vient d’évoquer vous conviendrait-il ? En dehors des primes que j’attribuerai à l’envie.
— Pour un petit flic, c’est quasi inespéré. Comme tout ce qui m’arrive, du reste.
— Mais attention, j’ai des exigences. Non, il ne faut pas que je tombe déjà dans le despotisme. Disons que j’ai des souhaits. Voyez-vous, dans la position que j’occupe, je m’aperçois que je suis seule, extrêmement seule, isolée. Veuve et sans enfant de surcroît. J’ai besoin d’une présence amicale à mes côtés, voire complice. Or, vous serez à mes côtés en permanence par votre fonction. Rien que le fait de savoir que ce soir vous m’attendiez, le temps m’a paru moins long. Nous mangeons, nous discutons, je trouve cela tellement plus agréable que de grignoter seule, mal, en regardant une chaîne d’infos ou les cours de la bourse. Ce serait bien si j’étais attendue ainsi tous les soirs. Une glace pour terminer ?
— Oui, merci. Ce que vous me demandez là paraît facile de prime abord, parce que passer un moment en tête à tête avec vous est vraiment pour moi un instant… magique, hors du temps.
— Ha-ha ! Chassez le romantisme, il revient au galop. Surtout, je vous le signale, que c’est le seul étage où il n’y a ni ...