L'aventure extraordinaire d'Oscar Teunoir - Histoires de Sexe

L'aventure extraordinaire d'Oscar Teunoir

... pas entendu cela, moi confrontée à la prochaine échéance de la quarantaine, j’ai craqué.
— Oui. Alors concernant ses yeux de braise, je peux vous dire qu’il les doit à une poudre blanche qui n’est ni de la farine ni du bicarbonate de soude. Voilà à quoi passe votre générosité envers lui.
— Ah d’accord ! C’est tellement loin de moi que je n’ai rien remarqué. Déjà que ce n’est ni un peintre ni un amant extraordinaire…
— Oui, j’ai cru déceler cela sur la vidéo, un certain… détachement de votre part.
— Tout à fait, à l’opposé de Marina avec vous. En fait c’est cela que j’espérais, que mon corps exulte enfin une ou quelques dernières fois. Mais non…
— Déçue ?
— Très. Dites-moi, est-ce que votre « contrat » avec mon beau-frère peut être considéré comme terminé ?
— Absolument. Je lui rendrai mon tablier demain soir en lui disant « circulez, il n’y a rien à voir ». Si toutefois vous me promettez que, de votre côté, avec Esteban c’est terminé. Car il va envoyer d’autres sbires peut-être moins… romantiques que moi.
— C’est parole contre parole, cela me convient. Alors je peux devenir votre cliente et vous charger de quelques missions ?
— Pourquoi pas, ce serait avec plaisir.
— Attendez-moi un instant, dit-elle en s’éclipsant…

Oscar est sous le charme, regardant s’éloigner cette paire de fesses à l’ovale parfait, à la démarche parfaite. Ému par ces deux grosses larmes qui coulaient tout à l’heure sur ses joues… Quel charme, quelle femme ! Elle revient avec les mains ...

... chargées de deux gros paquets de billets qu’elle dépose sur la table. Une vraie fortune !

— Vous m’avez dit qu’Herbert vous avait payé trente-cinq mille euros, n’est-ce pas ?
— Exact.
— En voici le double, dit-elle en poussant vers lui l’un des paquets. Ceci pour me donner toutes les images me concernant, je dis bien toutes. Originaux et copies sur tous supports, ordinateurs, clés USB, TOUT !
— Sans problème, Madame, mais je l’aurais fait pour rien.
— Les affaires sont les affaires. Vous m’évitez bien des ennuis et d’être privée d’une fortune bien plus colossale. Considérez que c’est un remerciement et que je m’assure par-là de votre pleine collaboration.
— Merci, Madame. Je repasse dans une heure vous rapporter tout cela.
— Bien, mais attendez. Seconde mission : vous allez à la galerie des Buttes Chaumont et vous achetez les cinq tableaux sur lesquels je figure, le pied, la main, l’œil, qui sont à dix mille chacun, mes… fesses et mes seins qui sont à quinze mille, et surtout le grand qui n’est pas terminé. Débrouillez-vous pour qu’il vous le laisse à cinquante, pas plus. Sinon, menacez-le de lui envoyer vos collègues de la brigade des stupéfiants. Ce qui nous fait donc cent dix mille euros pour ce crayonneur.
— Pardonnez-moi, mais c’est bien cher payé. Je pourrais les obtenir pour rien en le secouant un peu…
— Non, c’est le prix de ma tranquillité. Faites comme ça et rapportez-moi le tout, nous ferons ensemble un joli feu de joie dans la cheminée. Mais de grâce, ...