Ouverture d'esprit - Histoires de Sexe

Ouverture d'esprit

... venir dormir ici. Je l’aime bien sa mère, mais là…
— Oh non, ce n’est pas possible ! Mais pourquoi fait-il cela ?
— Tu le sais bien, ma chérie, et moi aussi…
— Oui, mais je ne peux pas l’accepter comme ça, sans rien dire ni faire. Bon, je ne vais pas lui parler directement parce qu’il ne m’écoutera pas, mais comme Bastien et lui doivent se revoir pour préparer leur sortie je vais investir mon homme d’une mission diplomatique.
— Tu crois qu’il acceptera ?
— Qui ? Bastien ? Évidemment ma chérie, il m’adore et m’a juré que jamais il ne s’opposerait à notre amour. Je l’ai vu à l’œuvre comme négociateur lors de la reprise de la boîte, il est assez subtil quand il le faut. Tu m’autorises à essayer ?
— Tout ce que tu voudras, Magali, j’aimerais tellement vivre ce que tu m’as décrit et qui hante mon esprit : m’endormir et me réveiller dans tes bras, ta peau contre la mienne… mon visage enfoui dans tes cheveux…
— Arrête, ou je te viole ici !

C’est le moment que choisit Antoine pour se réveiller. Je l’adorais ce gamin, il avait déjà un sens très développé des réalités de la vie et de ses dangers !

Je laissai Bastien se doucher, me raconter un peu sa fin de journée, et lui servis un verre. J’avais passé une robe qu’il aimait beaucoup, celle que je portais quand j’avais décidé de l’allumer pour le tester lors de notre premier entretien. Très près du corps, boutonnée devant et fendue juste ce qu’il fallait, elle me mettait en valeur et moulait mes courbes, faisant de mes ...

... fesses un élément d’attraction assez fort et de ma poitrine un appel au pelotage. J’étais entièrement nue dessous, il fallait que je sois convaincante, que j’honore le titre de sublime salope décerné par mon amant.

Je m’assis près de mon chéri, laissant exprès remonter un peu ma robe, je savais que Bastien s’emballait assez vite à la vue de mes cuisses nues sous une jupe ou une robe courte. Le boutonnage négligé de la partie haute offrait une vue assez érotique sur mes seins, comprimés par la coupe du vêtement. Je laissai ma tête reposer contre son épaule, alanguie, un peu moite entre les cuisses à l’idée de ce que je préparais.

Nous discutâmes un moment, puis j’aiguillai habilement la conversation sur nos jeunes voisins.

— Ça y est, vous êtes prêts pour votre Tour de France, Julien et toi ?
— Oh n’exagérons rien, même si pour moi ce sera difficile, il n’a pas trente ans, Julien, et il pratique le triathlon.
— Ne t’inquiète pas, mon beau mâle, tu es dans une forme olympique, jamais fatigué, et il ne va pas chercher à te distancer pour te montrer qu’il est le plus fort, ce n’est pas son genre, sinon Séverine ne l’aurait pas épousé.
— Tu te réjouis de ce petit moment de liberté, ou presque, avec ton amoureuse ?
— Oh oui ! Mais pourquoi ce « presque » ?
— Parce qu’il y aura Antoine, vous ne pourrez pas passer le week-end au lit à… à…
— … à nous gougnotter le cul ?
— Oh, Magali, s’il te plaît, un peu de romantisme !
— Tu as raison, trésor, oui je sais qu’il y aura ...