Ouverture d'esprit - Histoires de Sexe

Ouverture d'esprit

... !

Ne pouvant résister, j’embrassai mon amour de prof, dans le cou, sur les joues, avant de forcer ses lèvres et d’introduire ma langue dans sa bouche à la recherche de la sienne, dont la complicité fut immédiate.

— Viens chérie, on va boire un verre pour fêter cela ! Whisky ? Champagne ? Gin ?
— Tu réalises, Magali, que dimanche matin on se réveille dans les bras l’une de l’autre ? On prend le petit-déjeuner ensemble, en nuisette ou à poil, avec Antoine qui babille à côté de nous… Oh, ma chérie, j’espère que c’est pour nous deux une nouvelle vie qui commence, je me fous de notre différence d’âge, tu es de plus en plus belle, l’amour te rend irrésistible, Bastien le sait aussi bien que moi !
— Mais, dis-moi ma déesse, toi, tu n’es pas jalouse de Bastien, que tu entends me faire jouir quand j’oublie que les murs sont minces ?
— Non Mag, jamais, notre amour n’est pas basé sur l’exclusivité, tu le sais comme moi, nous sommes capables d’aimer deux personnes de genre différent en même temps, sans jalousie. Tu m’aimes toujours ?

Pour toute réponse je l’embrassai et me lovai contre elle, sa poitrine sentait encore un peu le lait maternel et je la caressai tendrement, son galbe et sa fermeté ne cessant de me fasciner. J’aurais voulu m’endormir là, vivre intensément ce petit moment de bonheur.

— Je vais y aller Magali, Julien ne va pas tarder. On se revoit samedi matin après le départ des cyclistes ?

Le samedi matin arriva enfin. Réveillée de bonne heure je me ...

... levai, j’étais fébrile, ne tenais pas en place, je ne pus même pas faire l’amour avec Bastien. Un peu avant neuf heures, Julien vint le chercher, je ne savais pas ce que je devais lui dire, comment me comporter, le remercier ou pas… C’est lui qui s’exprima le premier.

— Salut Magali, merci de me laisser partir deux jours avec Bastien, je te prive de ton homme, mais en échange je te confie ma femme et mon fils, j’ai cru comprendre que cela te convenait, et puis Antoine semble t’apprécier puisqu’il ne pleure pas quand il est dans tes bras. Soyez quand même attentives à ce que vos… vos… vos loisirs ne s’exercent pas aux dépens de notre fils.
— Comment peux-tu en douter, Julien ? Tu me connais, plutôt bien même, et tu ne m’as jamais reproché d’être une écervelée en qui tu n’avais pas confiance, mais si tu le penses, alors dis-le-moi franchement.
— Non, Magali, je sais qui tu es, et ce que tu as fait pour Séverine est vraiment la preuve que tu n’as rien d’une fofolle qui agit n’importe comment. Je pense que désormais c’est à moi de faire quelque chose pour toi, ou plutôt de ne rien faire qui puisse te permettre de mettre ma confiance en doute. Bon week-end Mag, et à dimanche.

J’en restai coite, même si Julien était un « taiseux » de nature et peu amateur de joutes oratoires, là il s’était surpassé. Je l’embrassai, chaleureusement, et fis de même avec Bastien dont l’œil complice me confirma qu’il avait su adoucir de manière durable son partenaire de selle.

Le week-end avec ...