Les derniers soupirs
Datte: 04/03/2025,
Catégories:
hh,
hplusag,
hotel,
amour,
Transexuels
confession,
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... connaissant tout de ma relation ambiguë avec Milly :
— Et qui est l’actif, dans le couple… ?
Éric s’est empressé d’expliquer notre rencontre et comment toute notre relation a commencé, du recrutement comme informateur aux moments passés au lit. Je l’ai laissé dire. Je préférais ça que son passage à l’acte : si je l’avais laissé faire, Éric se serait empressé sur mon sexe. Je lui aurais caressé les cheveux tout en regardant Raïssa, nymphomane refoulée, qui n’en ratait jamais une pour s’exciter. Elle m’aurait souri alors que j’aurais profité de la fellation d’Éric. Elle se serait touché les seins et je lui aurais peut-être demandé, en pointant la bouche de mon amant sur mon gland :
— Tu viens ?
Silencieuse, elle aurait fait non de la tête, elle aurait souhaité seulement profiter du spectacle et Éric se serait installé en levrette sur le bord du canapé. Machinalement, je me serais redressé, Éric et moi étions déjà des habitués, et je l’aurais pénétré sous le regard perçant de Raïssa qui m’aurait vu sous un nouvel angle. Enculer un homme est différent d’enculer une femme. Nos mains n’attrapent pas les mêmes chairs. Les fesses de Éric étaient musclées, je l’aurais donc pris par la taille alors que lorsque je sodomisais Raïssa ou Charlène, j’aimais prendre leurs fesses à belles mains. Mais, quel que soit le partenaire, je m’y donnais à cœur joie.
Éric aurait râlé, j’aurais su que son orgasme montait, et Raïssa nous aurait contemplés, perdue dans la scène, une main ...
... dans sa culotte. Éric aurait taché les coussins en éjaculant sur le canapé, là où Malika m’aurait demandé, quelques semaines plus tard, ce que c’était. Je ne pourrais lui dire que c’est le sperme imaginaire de mon amant/agent. Je me serais laissé aller en lui, m’effondrant sur son dos par la suite. Raïssa nous aurait félicités, sincère, envieuse : « C’est beau votre amour ! ». Tout ça n’est qu’une spéculation de ce qui aurait pu arriver…
Et tandis que Éric racontait certains détails de notre vie sexuelle, Raïssa me scrutait des yeux, souhaitait me sonder, me questionner. J’ai joué mon rôle de gérant de magasin de disque bisexuel, ai avoué en mentant : « Je n’ai jamais fait l’amour devant quelqu’un d’autre… » Raïssa a ri de ma répartie : « J’aurais aimé ça, vous voir… » Éric a par la suite demandé à Raïssa s’ils se reverraient, elle et lui, elle a répondu : « Je dois voyager prochainement, désolé, mais on se recontacte ? »
Ils ont quitté mon appartement pour faire un bout de chemin ensemble, Éric m’embrassant sur la bouche, Raïssa s’attardant sur le pas de porte pour me chuchoter, à ce MOI qu’elle apprenait à connaître encore et encore :
— Mais qui es-tu ?
— Ton meilleur ami, Raïssa. Tu connais tout de moi…
J’ai mis mon index devant mes lèvres en faisant un « Chut », elle a acquiescé, m’a embrassé à son tour sur la bouche, j’ai toujours aimé ses lèvres, puis elle est partie. Nous nous sommes revus à New York, par la suite, dans d’autres circonstances par rapport à ...