1. Les derniers soupirs


    Datte: 04/03/2025, Catégories: hh, hplusag, hotel, amour, Transexuels confession, policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... eu le résultat qu’on a eu !
    — Nous aurions pu tous y passer, a répondu Milly, en se passant la main dans le cou et étendant du sang sur sa peau.
    — Oui, c’est vrai, mais nous connaissions tes capacités, a-t-elle admis.
    
    Je souffle un rire fatigué. Richard redresse la tête et me fixe d’un œil torve. Charlène continue :
    
    — Raïssa et moi avons passé la journée ici, à écouter en « live » tes entretiens avec eux. Puis comme prévu, nous avons invité Richard ici, lorsque Juliette s’est mise à pleurer… avant la fusillade.
    
    Charlène regarde avec une forme de curiosité, une Juliette au visage contracté. Raïssa reprend le fil de l’histoire en pointant Richard :
    
    — Dès qu’il est entré, il a fait le tour du studio en regardant partout et il s’est mis à se marrer : « Alors, c’est ici que toutes les deux vous vous êtes fait baiser par » (Raïssa prononce mon identité masculine et continue à pointer Richard). Il était fier comme un coq, il voulait nous humilier, il disait encore : « Résoudre des opérations par le cul, faut vraiment être pervers et sans imagination ! » C’est moi qui ai tout piloté, depuis le début !
    
    Richard porte un rictus de mépris sur ses lèvres, comme si Raïssa et Charlène le dégoûtaient. Cette dernière poursuit, pour moi :
    
    — Alors je lui ai répondu : « C’est que tu aurais aimé être à sa place ! C’est ça ton problème Richard ! »
    
    Menotté, Richard grommelle et jappe soudainement :
    
    — C’est pas vrai !
    
    Mais oui, c’est vrai. Richard et sa vie sexuelle ...
    ... refoulée, tandis que moi, j’étais incapable de dire si je préférais Raïssa ou Charlène. Je les aimais toutes les deux et dans ce studio d’airBnB, nous avions dansé comme aucun couple ne pouvait danser lors de la mission « 1000fleurs ». Des images qui reviennent en flash : couché sur le dos, Raïssa me chevauchant, embrasse Charlène qui me sodomise. Ou bien, Raïssa nous suçant en avalant nos deux queues en même temps dans sa bouche. Ou bien, moi, enculant Charlène tandis qu’elle doigte Raïssa, ou la lèche, ou la baise. L’amour oral, anal, vaginal, l’amour de trois êtres heureux de cette réunion des corps et des esprits.
    
    Et Richard qui voulait s’immiscer entre nous, jaloux. Raïssa conclut d’un coup sec :
    
    — Comme il nous insultait, Charlène et moi lui avons fait une clé de bras, et l’avons immobilisé.
    
    Richard alors rit d’un rire perfide, tout le monde le regarde de manière étrange. Il avait fermé les yeux, puis les ouvre en grand, en folie tout en arrêtant de rire : les yeux pleins de fureur, il fixe Milly en hurlant :
    
    — C’est à cause de lui ! De lui !
    
    Il parle de moi. Moi qui ne suis pas là. Mais j’ai peur qu’il m’ait reconnu depuis le début sous mon travestissement. Mais non, il persiste à crier : « Tout ça à cause de lui ! À cause de lui ! », il tire sur la chaîne l’amarrant au radiateur, rien à faire, elle tient bon. J’interviens alors, voulant le calmer :
    
    — Eh oh, monsieur ! – Milly n’est pas supposée connaître Richard, elle ne l’a vu qu’une fois, à la plage, ...
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