Chambre 26: carrousel céleste - Histoires de Sexe

Chambre 26: carrousel céleste

... et la chaleur de nos épidermes.

Puis sans lâcher ma main, dans un de ces gestes spontanés et impulsifs qui la caractérisent, elle m’entraîne à sa suite jusqu’au deuxième étage.

Devant la porte de la chambre, elle met ses bras autour de mon cou.

— Que voudrais-tu faire avec moi, si je reste ?
— Si tu passes cette porte, il n’y aura plus de limite.
— Tu me caresseras, tu me baiseras ?
— Partout, je ne laisserai aucun centimètre carré de ton corps inviolé.
— Tu me feras jouir ?
— Sans venir en toi, puisque tu ne le désires pas, mais tu ne résisteras pas à l’envie de te donner du plaisir sous l’intensité de mon désir de toi.
— Sous tes yeux ?
— Nous resterons dans le noir. Je partagerai ton trouble en imaginant tes gestes, en entendant ton souffle, en remplissant mes poumons de tes parfums intimes.
— Comme je pourrais le faire pendant que tu te caresseras.
— Peut-être.
— Et si je me refuse, si quelque reste de pudeur me retient, tu abuseras de moi ?
— Avec ta permission.
— Le programme me convient, ouvre cette porte. Et ouvre-moi. J’ai peur de ce que nous allons découvrir, mais je te fais confiance.

J’embrasse les lèvres qu’elle m’offre en guise de signature au bas de cet étrange et inattendu contrat. Puis nous passons la porte.

Dans le noir, nous nous déshabillons mutuellement, nous nous caressons, nous nous embrassons longuement.

Toujours en silence, nous partageons une douche très chaude et nous nous découvrons à tâtons, corps contre corps, ...

... fesses contre ventre, érection contre moiteur intime, pointes des seins au creux des mains.

De retour dans la chambre, sur le lit, elle prend l’initiative et me guide d’impertinence en impertinence jusqu’à ses intimes limites. Ses gémissements approbateurs me poussent à les dépasser. Dix fois pourtant elle repousse mes assauts, onze fois je l’amène au bord du plaisir, juste au bord, sans jamais dépasser la limite.

Nous sommes maintenant flanc contre flanc, essoufflés, excités, nos corps en attente d’une conjonction plus intense pour laquelle de nouvelles règles de jeu s’imposent.

— Tu m’avais promis des orgasmes. Achève-moi !
— Ton corps n’a presque plus de secret. Je veux ton âme maintenant.
— Oublie ! Tu n’auras pas mes pensées les plus intimes.
— Elles sont la clé du plaisir, et tu le sais. Ouvre pour moi la boîte des souvenirs, comme tu as ouvert tes cuisses. C’est le prix à payer pour cette sorte de voluptés.
— Tu as une manière diabolique d’abuser de ma faiblesse. À quel jeu allons-nous jouer ?
— Reste allongée contre moi et repasse dans ta tête les souvenirs les plus fous, les plus forts, les plus troublants de ta vie amoureuse. Lorsque je dirai stop, tu me raconteras celui qui traversait ton esprit. Avec tous les détails.
— Et tu joueras le même jeu, sans tricher ?
— Promis.
— Combien de fois ?
— Jusqu’à l’épuisement des sens.

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Le jeu amuse Célia, qui accepte de commencer.

Le silence qui nous entoure montre qu’une première barrière est ...