Chambre 26: carrousel céleste
Datte: 02/03/2025,
Catégories:
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Auteur: Nycthémère, Source: Revebebe
... descendant mon dos, tandis que tes lèvres s’attarderaient sur mon épaule. Ce serait délicieux. En appétit, je chercherais tes lèvres pour les goûter. Me délecterais de la saveur de ta langue à l’occasion d’un baiser, tandis que ta main, d’un geste appuyé, approcherait mon corps au tien. Qu’en dis-tu ?
— C’est un début. Chaste. Mais pourquoi pas ?
— Tu es gonflé ! Et puis d’abord, en quel honneur te raconter la suite ?
— Aurais-tu, « Ma Chère », oublié l’épisode du salon de massage ? Tu faisais preuve de bien moins de pudeur qu’en ce moment.
— …
— Alors ?
— Alors quoi ?
— Cap, ou pas Cap ?
Vincent fait mouche !
Je suis alors déchirée par des sentiments contradictoires. Cette nuit, à l’instant, j’ai justement envie de fermer les yeux. Sous ses baisers par exemple. Mais en même temps, je ne peux évacuer de possibles conséquences douloureuses. Pour lui comme pour moi.
Un ange passe. La gêne s’installe soudain… Je l’évacue en proposant une promenade digestive.
Ces quelques évocations envolées, nous errons côte à côte, dans les rues de l’Île de la Cité. Nous passons devant Berthillon où nous nous arrêtons pour nous délecter silencieusement d’un sorbet, avant de revenir par la Fontaine de la Vierge puis sur le square du Vert Galant. Paris magique. Une brève halte sur le Pont-Neuf…
Je dois reprendre mon dernier métro. Et pourtant… Profiter encore de l’instant présent. Jusqu’où ?
Il me regarde, comme un serpent bénéfique, mais néanmoins hypnotisant. Un long ...
... frisson me traverse et me sort de la trop douce torpeur qui menace.
— J’ai passé une excellente soirée, Vincent. Merci.
— C’est moi qui te remercie. Tu m’as beaucoup offert de toi, ce fut un très agréable partage.
ooo000ooo
Célia veut finalement m’accompagner à pied jusqu’à mon hôtel. Mi-superstitieux, mi-nostalgique, sans savoir où nous mèneraient nos retrouvailles, j’avais réservé il y a quelque temps la chambre 26. Celle où nous avions passé une nuit troublante il y a cinq ans1c.
Dans un de ses textos, Célia a toutefois précisé qu’elle ne resterait pas pour la nuit. Elle l’a même posé comme condition à un rendez-vous. Je comprends ses raisons, c’est une sage décision. Mais à l’instant, l’idée de la voir partir me rend triste. Nous allons rompre un fil qui nous a étroitement liés au cours des dernières heures. Nous avons repris notre conversation quasiment là où nous l’avions interrompue à l’époque. Nous confiant en face à face comme nous en avons retrouvé l’habitude par courriels depuis quelques semaines. Nous aurions encore tant à partager.
— Tout est si facile en ta compagnie, murmure Célia. D’ailleurs…
— Dis-moi ?
— Je ne crois pas être en état de rentrer chez moi.
— Tu n’as pourtant presque rien bu.
— Je ne parle pas d’alcool. Je parle d’émotions.
Alors que nous nous sommes retenus de tout contact physique au cours de la soirée, Célia s’approche de moi et prend mes mains dans les siennes. Elle ferme les yeux, comme pour mieux ressentir la douceur ...