1. Le cadeau


    Datte: 28/02/2025, Catégories: fh, cadeau, inconnu, voisins, fépilée, revede, miroir, BDSM / Fétichisme Masturbation caresses, Oral pénétratio, rencontre, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... et propre.
    
    Mais elle a joui pendant cette dernière semaine plus que pendant les huit ans qui ont précédé. Car le désintérêt d’Hervé a commencé à la naissance de Célia. Après, cela a été de mal en pis, jusqu’à ce triste dimanche où il a avoué une liaison, rempli une valise et quitté la maison. Peut-être que le jeu qui a excité Sandrine si fort ces derniers jours pourrait continuer encore un peu. Elle a été tout près de se jeter sur l’affreux Philippe. L’homme-mystère peut-il être plus moche que son chef ?
    
    Aussi, elle réajuste son maquillage, renifle sa culotte et décide que son état est acceptable. Elle sort dans la nuit, pleine d’appréhension et d’espoir mêlés. Elle se promet simplement de ne pas pleurer devant lui, qui qu’il soit et quoi qu’il dise. La nuit est froide et se glisse sous sa jupe, la rendant sensible à ce qui l’entoure, les lumières des néons, les phares des voitures, les phrases entendues (« Alors je lui ai dit : tu te fous de ma gueule… » ; « Tu comprends, elle ne disait que des conneries et je n’arrivais pas à l’arrêter… » ; « pizza ou sushi, mon chéri ? »).
    
    Le restaurant est dans son quartier. Ce ne peut pas être un hasard. La piste du voisin reprend des points. Sandrine ne peut pas coucher avec ce vieillard, c’est au-dessus de ses forces, mais elle essayera tout de même d’être gentille et polie. C’est un restaurant gastronomique qui semble assez cher. Elle est déjà passée devant, mais n’est jamais entrée. Elle n’a pas les moyens et Hervé ...
    ... préférait sûrement emmener ses maîtresses au restaurant plutôt que sa grosse femme. Cet homme qui la trouve magnifique l’a-t-il assez bien regardé ou aime-t-il les grosses vaches ?
    
    Elle entre et ne sait quoi dire quand on lui demande si elle a réservé. Elle n’y avait pas pensé avant. Elle regarde autour d’elle sans voir qui que ce soit qu’elle connaît.
    
    — Eh bien, dit-elle, c’est mon ami qui a réservé et je ne sais pas à quel nom.
    — Quel est votre nom, Madame ?
    — Je m’appelle Boyer, mais ce n’est sûr…
    — J’ai une table pour deux à ce nom. Veuillez me suivre, s’il vous plaît.
    
    Elle s’installe et commande un martini pour patienter. Ce pervers qui lui a donné rendez-vous pourrait aussi bien ne pas venir et continuer à la surveiller en cachette. Elle finit son verre et en commande un autre. Elle commence à avoir la tête qui tourne. Des gens entrent dans le restaurant, par deux, par trois ou quatre, mais aucun homme seul ne se présente. Finalement, un petit homme insignifiant, à lunettes épaisses, discute avec le restaurateur qui le guide jusqu’à Sandrine. Le cœur de celle-ci fait un bond dans sa poitrine et elle se demande si elle ne va pas vomir. Cet homme qui la regarde en souriant tandis qu’il enlève un manteau en tweed doit être plus petit qu’elle avec ses talons. Il ne semble ni fort, ni beau, ni intéressant. Il est habillé élégamment, tout en noir, mais c’est le seul point positif en sa faveur.
    
    Sandrine ne dit rien, elle ne peut pas parler. L’homme semble prendre son ...
«12...101112...19»