Le cadeau
Datte: 28/02/2025,
Catégories:
fh,
cadeau,
inconnu,
voisins,
fépilée,
revede,
miroir,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
caresses,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... temps. Il commande un whisky écossais, précise un nom que Sandrine ne connaît bien sûr pas puisqu’elle n’a jamais bu de whisky, avant de se tourner vers elle et de la regarder comme un vieil ami qui l’aurait enfin retrouvée. Cela l’agace, elle voudrait qu’il dise quelque chose.
— Quelle chance j’ai d’être en face de vous ce soir ! finit-il par dire.
— Ce n’est pas de la chance, répond Sandrine à qui la colère redonne de la voix. Ce sont vos manigances qui m’ont conduite ici.
— Je suis désolé si cela vous a déplu. Je vous connais depuis longtemps, Sandrine.
— Eh bien, ce n’est pas réciproque. Expliquez-vous avant que je parte !
— Nous sommes voisins, vous savez. Je m’appelle Antoine Sorel. J’habite juste de l’autre côté de la rue. Je travaille chez moi, j’écris des scénarios pour des séries de télévision et mon bureau est installé devant la fenêtre. Le ciel m’inspire. Et face à cette fenêtre, juste en face, il y a celle de votre chambre. Vous n’y êtes pas souvent et quand vous y êtes, vous tirez ces lourds rideaux qui me bouchent la vue. Mais parfois, en été quand il fait trop chaud, ou parfois dans la matinée quand vous allez et venez dans votre appartement, je vous vois et je vous admire. Une fois même, vous étiez nue, sortant de la salle de bains, je suppose. Cela n’a duré qu’un instant, mais quel délice !
— Bon, j’ai un voyeur qui habite en face de chez moi. Merci de me prévenir, il faudra que je tire mes rideaux définitivement.
— Non, non, ce n’est pas ça, c’est ...
... une question de sentiments, Sandrine. Je vous vois vivre, je connais aussi votre fille, et je sais que vous êtes si tristes toutes les deux. Vous ne riez jamais, vous savez, en tout cas, jamais avec la fenêtre ouverte. Et un jour où je séchais sur une histoire de famille recomposée, je suis tombé amoureux de vous. Vous passiez l’aspirateur avec ce vieux jogging que vous mettez souvent quand vous restez à la maison. Les fenêtres étaient ouvertes et j’entendais l’aspirateur et je vous voyais parfois vous relever avec le visage fermé. J’ai pensé à votre vie et j’ai eu très très envie de la rendre plus agréable. Je me suis dit que j’étais célibataire par choix, mais que j’avais maintenant fait le tour des plaisirs solitaires et que je pourrais m’engager auprès de vous, être votre ami, votre amant, ce que vous voudrez. J’ai de l’argent, Sandrine, et vous n’en avez pas.
— Attendez ! Antoine, c’est ça ?
— Oui.
— Est-ce que vous pouvez enlever vos lunettes un instant, Antoine ?
— Je… oui, pourquoi ?
L’homme la regarde en souriant, pose ses lunettes sur la table et Sandrine le gifle à toute volée, un aller-retour qui fait tourner la tête à tous les autres convives. Ensuite, elle se lève et sort du restaurant sans regarder derrière elle.
Une fois chez elle, la porte fermée à double tour, après avoir enlevé tous ces vêtements sexy et enfilé son vieil ensemble d’intérieur, très laid, mais dans lequel elle se sent protégée du monde extérieur, Sandrine essaye de penser à ce qui ...