Le cadeau
Datte: 28/02/2025,
Catégories:
fh,
cadeau,
inconnu,
voisins,
fépilée,
revede,
miroir,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
caresses,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... collègues. Elle va souvent aux toilettes, elle serre et écarte les cuisses en permanence, elle fait attention à ses bas, elle ne voudrait pas les filer le premier jour.
Enfin, c’est l’heure de la sortie. Philippe l’attend sur le trottoir et ils marchent côte à côte jusqu’à un pub irlandais où son chef a ses habitudes. Il la conduit dans un box au fond de la salle et va commander une bière brune pour lui et un verre de cidre pour elle. Il y a d’abord un silence et Sandrine commence à se dire qu’elle va devoir parler la première, mais Philippe se lance, sans la regarder, le nez dans son verre de bière.
— Je n’ai imité ta signature que deux ou trois fois, tu sais. Ce n’est pas si grave. Si on te pose des questions, il te suffira de dire que ce n’est pas toi qui as signé ces bordereaux et tu n’auras pas d’ennuis. J’ai… des problèmes à la maison et j’avais vraiment besoin de cet argent. On peut s’arranger, tu ne crois pas ? C’est pour ça que tu voulais me voir ?
— …
— J’étais sûr que tu ne me dénoncerais pas. Tu es une chic fille, et puis tu sais ce que c’est que d’avoir des problèmes, hein ? Écoute, prends cette enveloppe. C’est un dédommagement, une manière de conclure un accord entre nous, tu vois ? Je te promets que je ne recommencerai pas. Je me débrouillerai autrement. OK ? En tout cas, merci. Je ne reste pas plus longtemps, ma femme m’attend. À demain.
La scène a duré cinq minutes. Quand Sandrine reprend ses esprits, elle est seule avec une enveloppe blanche ...
... posée sur la table. Philippe a descendu sa bière et elle n’a pas touché son cidre. L’enveloppe est pleine de billets de cinquante euros, une somme importante. Le cœur de Sandrine bat encore plus fort que lorsqu’elle s’imaginait faire l’amour à son chef.
Elle n’ose pas prendre le bus pour rentrer avec cette enveloppe de gangster dans son sac, alors elle se paye un taxi. De toute façon, elle a les moyens maintenant. Dans sa boîte aux lettres, il y a encore une enveloppe à son nom. Elle craque et s’effondre en sanglots devant la rangée de boîtes.
— Ça ne va pas, Madame Boyer ? lui demande son voisin qui sort à ce moment de l’ascenseur. J’avais l’impression que vous aviez meilleure mine ces derniers jours, pourtant.
Le vieil homme est au courant du divorce et du moral déplorable de Sandrine. Elle rentre chez elle, jette ses chaussures qui lui font mal aux pieds et s’allonge sur le canapé. Elle ferme les yeux quelques minutes, mais elle sait que l’enveloppe l’attend sur la table basse.
Sandrine a un instant d’hésitation, un petit, pas très long, à cause de la fatigue, à cause de l’émotion ressentie avec l’aveu de Philippe, mais elle veut, elle doit savoir qui est cet homme. Elle hésite aussi sur sa demande, a envie d’enfiler son vieux jean qui moule bien ses grosses fesses et un pull en laine que lui a tricoté sa maman quand elle avait seize ans. Elle pourrait mettre tous les cadeaux dans un sac en plastique et les rendre à l’homme-mystère. Ainsi, elle se sentirait forte ...