Le premier mai, je fais ce qu'il me plaît.
Datte: 07/02/2025,
Catégories:
fh,
inconnu,
fépilée,
danser,
BDSM / Fétichisme
Oral
fgode,
pénétratio,
jouet,
délire,
Humour
Auteur: radagast, Source: Revebebe
... compter le carburant pour rejoindre ses amis et les frais de bouche et d’hébergement.
— Sois patiente, à la fin de la saison, cet hiver, je ne bougerai pas.
ȸȸȸȸ
M’en fous, moi, de l’hiver prochain. C’est maintenant que je veux baiser, pas dans sept mois. Je désire une vraie bite, en chair et en os, – si j’ose cet oxymore –,tout de suite. Même une pas très grosse me suffirait… enfin, n’exagérons pas : quand même pas un truc qui s’observe à la loupe ! Je ne veux pas d’un machin Touminirikiki !
Bon, d’accord, j’ai Roger, mon godemichet – je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas appeler mon gode Roger, ma voiture se prénomme bien Zoé –, mais il commence à me coûter plus cher en électricité que ma voiture ! Elles ne sont pas données les piles, surtout rechargeables. Roger est un godemichet de compétition, dix-huit modes de vibration, tête chercheuse. Je n’ai pas encore trouvé la climatisation ni le GPS, mais il doit en être équipé.
Je ne peux pas, non plus, me mettre sur la terrasse et gueulerJe veux une bite tout de suite ! Qu’en penseraient les voisins ?
Car cet enfoiré d’Étienne part ce matin, vélo sur le toit de sa bagnole, rejoindre ses amis et me laisse seule avec mon désespoir (et Roger) tout le week-end du premier mai. Avec les ponts et RTT, il en a pour quatre jours. Ce n’est plus un pont mais un viaduc !
Le premier long week-end de l’année, le premier où il fait théoriquement beau, où les jours s’allongent (pas que les jours d’ailleurs) et les ...
... jupes raccourcissent. Celui où tu vas ramasser du muguet, où tu emmènes ton pique-nique et, surtout, celui où tu niques sur la mousse des bois ! Il va me laisser seuleCE week-end. Je ne pourrais même pas me promener en ville, car il va y avoir des manifestations partout, avecSuper Mario en tête de cortège, gueulant avec ses sbires contre tout ce qui est pour et pour ce qui est contre, quitte à se contredire avec la manif de l’an passé. Car le premier mai n’est pas que la fête du travail et du muguet, mais la fête du petit moustachu.
Alors que je touche le fond, la solution vient de mon amie Suzy qui m’envoie un SMS salvateur le samedi après-midi :
Elle tombe bien, celle-là. Célibataire endurcie, elle se fait butiner par des bourdons et les utilise telle une plante carnivore, les rejetant une fois le service rendu.
Un nouveau message arrive de suite.
Si mon mari s’amuse, rien ne m’empêche d’en faire autant, Manon et Suzy étant deux copines que je connais depuis le lycée et avec qui il m’arrive de faire la fête, de plus en plus rarement ces derniers temps. Pourquoi pas profiter de cette soirée pour moi aussi jouer au droséra avec un bourdon bien membré ? Il l’aura voulu ! Il y a eu la révolution des œillets, il y aura celle du muguet.
Je m’apprête comme si ma vie en dépendait. Après la douche, je coiffe avec soin mes longs cheveux de jais, me confectionnant une espèce de chignon nébuleux, me maquillant, non pas comme un camion volé, mais genre allumeuse distinguée, ...