Equinoxe sextraordinaire
Datte: 07/02/2025,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
jeunes,
extracon,
inconnu,
bain,
forêt,
froid,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
aventure,
fantastiqu,
Auteur: Marchandisidore, Source: Revebebe
... serait donc endormie trente-six heures d’affilée ? Embrumée de cette édifiante considération, elle sort de sa tente. Intact, son sac à dos est posé contre l’imposante pierre levée qui garde l’entrée de la grotte. À l’emplacement où se trouvait le feu, elle trouve une vasque d’eau pure sourdant de la roche. Au creux de ses mains, elle recueille un peu d’eau cristalline et s’en rafraîchit le visage. L’eau au goût légèrement ferrugineux la désaltère sans pourtant étancher la nostalgie de ce que sa raison oblige à considérer comme un rêve. Des réminiscences de sensations charnelles la traversent. Symboles de la vie moderne à laquelle elle devra retourner ce soir, elle se défait de ses vêtements et marche entièrement nue sur l’argile fraîche qui mène à l’extérieur de la grotte. Le soleil l’irradie de ses rayons et réchauffe son corps. La nature l’appelle, mais cette fois, elle veut la vivre libérée de tout.
Belle comme la fille d’Ève, elle descend la pente abrupte qui mène à la rivière, recevant le souffle frais du vent et les caresses des branches frôlantes. Au bord de la rive le parterre de galets oblige ses fines chevilles et ses petits pieds à travailler au maintien de son équilibre dans le déhanchement d’une danse charmante. S’allongeant au bord de l’eau elle se repose. Encore sous l’emprise des sentiments amoureux que lui a procuré son onirique rencontre, elle cherche à en chasser de son esprit le souvenir obsessionnel. Ses mains savent quoi faire ; les yeux fermés, elle ...
... écoute le clapotis relaxant des vaguelettes et pour distraire ses sens, puise l’inspiration dans l’imaginaire secret de ses phantasmes les plus inavouables.
— Bonjour Mademoiselle !
Séverine sursaute et redescend brutalement de ses émois ; en veste et gilet de velours vert, fusils Beretta en bandoulière, un jeune chasseur élégant mais néanmoins goguenard arrive vers elle :
— Vous savez qu’on est en plein dans la réouverture de la chasse ? C’est chaque année un peu avant l’équinoxe d’automne. Si vous aviez envie de tirer un coup, c’est le bon moment…
— Non, je ne le savais pas, dit-elle désolée.
— En tout cas, c’est pas tous les jours qu’on rencontre une jolie jeune femme qui joue de la mandoline au bord de la rivière, je vous remercie du spectacle !
Le jeune homme la fixe ; ses cheveux noirs mi-longs et sa fine barbe intensifient par contraste la couleur intense de ses yeux, profonds comme des lacs bleus. Séverine se demande si elle rêve encore. Il lui semble reconnaître son chasseur à la lance, venu du paléolithique, revêtu à la mode d’aujourd’hui.
— Vous vous êtes peut-être perdue ? dit-il, inquiet.
— Non, je ne crois pas, fait-elle, alors que nue comme une naïade, elle va à sa rencontre et pose ses lèvres contre les siennes.
Elle boit et respire son souffle chaud, attisant sur l’hôtel de l’amour les braises qui depuis la nuit passée continuent de brûler son cœur. Ses mains parcourent son torse, explorent ses épaules ; il a la même peau, la même odeur ...