Neige
Datte: 03/02/2025,
Catégories:
Gay
Auteur: byFtmpron, Source: Literotica
... c'était ce que je voulais, ce que je désirais, en réalité ; je l'aimais terriblement, et chaque particule de mon corps me le faisait savoir, chaque jour. Je n'avais jamais su comment réagir à un tel sentiment, surtout s'il était dirigé vers quelqu'un comme Sely, un homme, un ami, un camarade.
Il gémit doucement et je souris, brisant notre baiser. J'observai son visage, et caressais le léger chaume qui le recouvrait, je passai ma main dans ses cheveux dorés qui lui retombaient sur les yeux, et effleurai ses lèvres pleines qui m'invitaient à les goûter à nouveau. Il posa un baiser sur mon pouce. « Je croyais que tu ne pouvais pas, murmura-t-il avec un sourire narquois et des yeux rieurs. Ah, qu'il m'agaçait ! Comme cela, il me signifiait qu'il avait eu le dernier mot ; et je devais avouer que j'étais bien trop heureux de lui donner raison.
-J'ai fini par changer d'avis, répondis-je simplement, et je me m'approchai pour me glisser au-dessus de lui, avant de l'embrasser goulument, pressant mon désir contre le sien. Je le trouvai aussi dur que moi et la sensation de nos deux corps si proches l'un de l'autre m'enivra tant que j'eu la sensation d'avoir bu un verre entier de rhum.
Sely soupira et ses mains habiles disparurent sous la couverture, me caressant le dos, tandis que je lui dévorais la bouche de baisers. Je laissais s'échapper un hoquet de surprise quand je le sentis glisser ses mains et malaxer doucement mes fesses au travers de mon pantalon épais, mais, si ...
... la sensation me décontenança brièvement, je me mis vite à l'apprécier. La douceur de ses gestes, mais aussi l'assurance qu'il y mettait, me laissaient penser qu'il avait déjà été proche d'un autre homme ; au lieu de m'irriter, cette supposition me rassura.
Je délaissai un instant sa bouche pour trouver sa nuque ; la, j'y déposai de petits baisers et, enhardi par sa propre audace, j'osai lui murmurer à l'oreille : « j'ai envie de toi depuis si longtemps...
Il rit et l'une de ses mains caressa mes cheveux. Il remonta les hanches, et m'obligea en même temps à me presser encore plus contre lui, nous enfermant dans une délicieuse étreinte qui, très franchement, faillit me faire jouir. Je n'avais pas connu d'intimité depuis de longues semaines, et les rares plaisirs solitaires que je m'offrais étaient souvent davantage pour me vider l'esprit que par pure envie.
Je retrouvai sa bouche et gémit en même temps que lui, savourant d'être si près de son corps chaud et plein de désir pour moi. Je m'appuyai sur mes coudes et me mis à me frotter contre lui, sentant sa verge proche de la mienne ; écoutant son souffle se bloquer dans sa gorge ; il mit une main sur sa bouche, étouffant ses soupirs et il me fallut toute ma volonté pour ne pas émettre un son ; les tentes voisines étaient toutes proches et on risquait de nous entendre.
Je déboutonnais maladroitement mon pantalon et il fit de même ; alors je me pressais à nouveau contre lui et ma respiration se fit tremblante. « Oh, ...