1. Neige


    Datte: 03/02/2025, Catégories: Gay Auteur: byFtmpron, Source: Literotica

    ... couverture épaisse. « Tu l'as oubliée, il y a une semaine.
    
    -Merci, fis-je d'une voix rauque, en la passant sur mes épaules. Je m'assis et constata qu'il me regardait, l'air d'attendre que j'explique ce que je faisais là ; je me raclai la gorge et me creusai la cervelle, à la recherche de ce que je pourrais bien lui dire. Ah ! C'était bien moi ; j'avais tant angoissé à l'idée de devoir venir le voir que je n'avais pas même songé à ce que je lui dirais. « Je suis désolé, finis-je par lâcher.
    
    J'avais la sensation que toute explication sonnerait comme une tentative d'excuse de mon comportement, aussi je fini par murmurer « Est-ce que je peux dormir avec toi cette nuit?
    
    Je crus qu'il allait refuser, et je vis dans son regard qu'il considérait sérieusement la possibilité de me renvoyer ; mais, enfin, ses yeux clairs se plongèrent dans les miens et il soupira avant de répondre : « Si tu en as envie.
    
    -Oui, j'en ai envie, fis-je en m'allongeant près de lui. J'étendis ma couverture sur moi, mais elle était bien peu contre le froid qui régnait dans l'atmosphère. Je demeurai un moment couché, la bouche sèche, avec l'impression d'être un parfait idiot.
    
    « Tu vas mourir de froid. Pourquoi n'as-tu pas pris ton autre couverture? fit Sely d'un ton de reproche, et il souleva brusquement sa couverture pour en partager un bout avec moi. Une fois que je me fus pelotonné et que j'eu cessé de trembloter comme un morceau de gelée, il déclara : « Je suis désolé, moi aussi. Je ...
    ... comprends ce que tu voulais dire ; les soldats d'ici ne sont guère tolérants et crois-moi, je sais à quel point ce genre de remarques peuvent te faire souffrir.
    
    Je hochai la tête. Notre dispute était terminée.
    
    Mes frissons arrêtés, mon corps et mon esprit enfin détendu, je me sentis mieux et ma respiration commença à ralentir. La présence de mon ami me réconfortait. Non, plus que cela. Son odeur m'envahi les narines, et je me rapprochai de lui, jusqu'à n'être qu'à quelques centimètre de son visage. J'aimais notre proximité et si j'y réfléchissais bien, jamais elle ne m'avait gêné. Au contraire ; je la recherchais souvent et j'étais toujours celui qui l'initiait. Je réalisai à quel point Sely avait dû être confus de mon comportement ; je cherchais sans cesse sa présence, mais mes mots disaient le contraire. Pas étonnant qu'il soit en colère contre moi.
    
    Je le croyais endormi, mais il soupira, et posa son front contre le mien.
    
    Je fermai les yeux, et le cœur cognant dans ma poitrine je m'approchai davantage ; mes lèvres touchèrent les siennes et je le senti d'abord réagir par de la surprise, puis avec enthousiasme ; il ouvrit la bouche et me laissa l'explorer. Je me sentais à la fois idiot, anxieux à l'idée qu'il décide de tout arrêter, et excité à l'idée qu'il m'autorise à aller plus loin. Tremblante, ma main trouva son visage et lui caressa la joue, pendant que je l'embrassais, et, tandis que nos langues dansaient ensemble, je sentis sa main se poser sur la mienne. Oui, ...
«1...345...»