Les petites stagiaires: Aglaé III,4
Datte: 02/02/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Exorium, Source: Hds
Élodie et Camille avaient besoin de moi.
- Si c’est pas trop de demander que de nous accorder une matinée.
– Vous savez bien que non.
– Ben non, justement, on sait pas. Parce que t’as beau habiter de l’autre côté de la rue on te voit plus. Et on se pose des tas de questions du coup. On se demande ce qu’on a bien pu te faire.
– Mais rien du tout ! Qu’est-ce que vous allez chercher ! Rien du tout. C’est juste que je sais pas comment je vis, que le temps passe et…– Et qu’il y en a plus que pour cette Aglaé.
– Qu’on n’a d’ailleurs toujours pas vue à l’œuvre avec son copain.
– Je vais faire ce qu’il faut pour… Je vous promets.
– Il serait temps.
Bon, mais en attendant, ce qu’elles avaient pensé, enfin ce qu’elles auraient aimé, c’est que j’aille m’asseoir sur un banc avec Camille dans un jardin public. Et qu’on assure le spectacle tous les deux.
– Comment ça ?
– Faut quand même pas qu’on te fasse un dessin ? Tu la caresses. Fougueusement. Tu t’arranges pour lui mettre plus ou moins un sein à l’air. Tu glisses une main sous la robe. Tu vas farfouiller dans la culotte. Les types, autour, ils en peuvent plus. Ils en bavent. Ils ont la pendule qui s’affole. Sauf que, dans la culotte, il y a pas ce qu’ils croient qui s’y trouve. Il y a autre chose. Il y a une queue. S’ils savaient que c’est pour une queue qu’ils s’excitent ! Que c’est vers une queue qu’ils tendent leurs regards. De toutes leurs forces. Ça va valoir son pesant d’or, non ? Je les ...
... regarderai. Je vous raconterai.
- Là ?
C’était pas mal, là, oui.
Six bancs, disposés en arc de cercle. Tous vides. Pour le moment.
On s’est assis. Élodie s’est discrètement éclipsée.
– Je suis là, juste derrière.
On s’est enlacés. Elle a posé sa tête sur mon épaule.
– Ça me manquait. Tu me manques.
– Tu as Élodie. Vous allez vous marier.
– Je sais bien, oui. On s’adore toutes les deux, mais…– Mais c’est pas un mec, Élodie.
– Voilà, oui.
Nos lèvres se sont jointes. On a échangé un long baiser. Un autre.
– Tu as bon goût.
Un vieux monsieur est venu s’asseoir sur le banc juste en face, a fait mine de s’absorber dans la lecture de son journal.
– Le poisson est ferré.
J’ai glissé une main dans son corsage, me suis faufilé sous le bonnet du soutien-gorge, emparé du téton que j’ai fait rouler sous mes doigts.
Il a chuchoté.
– Les regarde pas, mais il y en a deux autres qui viennent d’arriver. Deux types. La cinquantaine.
Auxquels j’ai complaisamment offert une vue imprenable sur un adorable petit sein généreusement extirpé de son enclos. Je me suis penché sur lui. J’en ai emprisonné la pointe entre mes dents.
Elle a haleté.
– Branle-moi ! S’il te plaît, branle-moi ! J’en peux plus…Je n’en ai pas eu le temps. À peine m’étais-je emparé de sa queue dans la culotte, à peine avais-je refermé la main dessus qu’elle m’éclatait entre les doigts.
Il s’est réfugié contre moi.
– Merci. Oh, merci.
– Et si on leur montrait ? Ce que tu es ...