La rencontre - Histoires de Sexe

La rencontre

... galbées portent un buste qui semble s’approcher du B.

Une demi-heure plus tard, il est déjà vingt et une heures, nous sommes à table. Pour faire honneur à la Touraine, j’accompagne le plat d’un bon chinon que j’avais en réserve.

— Vous êtes un grand chef, c’est vraiment délicieux ! me dit Sidonie.
— Oh oui, je me régale, ajoute Ophélie, et le vin est excellent !
— Merci, prenez le temps de déguster, alors.

Pendant le repas, les présentations se poursuivent. J’apprends qu’elles habitent Sens et partagent un appartement en colocation. Ophélie est cadre dans une entreprise et Sidonie responsable d’une agence immobilière. Je leur indique ma situation.

Après le repas, nous passons au salon où je leur offre une bouteille de Prosecco que j’avais mise au frigo avant le repas.

— Euh, je ne sais pas si nous devons, nous allons être saoules, proteste mollement Sidonie.
— Ça devrait aller pour monter jusqu’au premier étage, réponds-je, et vous n’avez pas à prendre le volant.
— C’est vrai que vu comme ça… Allez, ouvrons-la !

Les deux filles se sont assises, assez proches, l’une à côté de l’autre, et moi dans le deuxième canapé. La conversation porte sur des anecdotes de voyage dont certaines de drôles. Nous éclatons deux ou trois fois de rire. Les deux filles se sont rapprochées l’une de l’autre et je les surprends quelques fois à se caresser les jambes, en particulier les cuisses.

La soirée est passée à la vitesse de l’éclair et, vers 23 h 30, l’alcool aidant, ...

... elles sont un peu pompettes, la fatigue se fait sentir et nous décidons d’aller nous coucher.

*****

Le lendemain, je me réveille tôt, enfin, vers 8 h. J’enfile un short, un t-shirt, et descends me préparer un petit déjeuner. J’ai tout le temps de le prendre et même de fumer une cigarette, faire un peu de rangement et consulter la météo sur internet. Ils annoncent 39° pour l’après-midi !

À un peu plus de 9 h, mes deux invitées descendent de leur chambre. Elles ont revêtu chacune un long t-shirt, celui de Sidonie lui arrive aux genoux et pour Ophélie à mi-cuisse.

— Alors, bien dormi ?
— Oui, comme des bébés… Et l’alcool a bien aidé.
— Je vous ai préparé du café, il doit encore être assez chaud.
— Sympa ! me répond Sidonie.
— Vous n’auriez pas du thé ? me demande Ophélie.
— Si, dans le haut du placard de droite, lui dis-je, en l’indiquant du doigt. J’ai même de la menthe au jardin.

Elle l’ouvre et est obligée de tendre les bras pour s’en saisir, son t-shirt remonte, ce qui révèle le bas de ses fesses bien arrondies. Décidément, le port de sous-vêtements semble une option.

L’air de rien, je lui dis :

— Je vais vous chercher une théière.

Il est presque 10 h lorsqu’elles ont terminé de déjeuner.

— Bon, nous allons nous préparer pour partir, m’indique Sidonie, mais voilà notre quote-part !

Et elle me tend un billet de cinquante euros.

— Euh, cela me semble beaucoup pour une nuit.
— Vous oubliez le repas.
— C’est offert par la maison, mais si ...