Amanda
Datte: 31/01/2025,
Catégories:
fh,
piscine,
voiture,
Oral
pénétratio,
fsodo,
portrait,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... fautes impardonnables : faire entrer un homme chez moi, et sortir le soir avec lui jusque tard dans la nuit. C’est très mal.
— Ah bon ?
— Oui. La tradition veut qu’un homme et une femme ne se côtoient que dans des lieux publics et en pleine journée. Mais mettons les choses au point : je ne fais tout ceci que pour vous initier aux pratiques japonaises, dans le but de réussir la rencontre avec votre futur client. D’accord ?
— Absolument, je ne l’envisageais pas autrement. Ai-je eu le moindre comportement… déplacé ?
— Pas du tout, et je vous en remercie.
— Cependant, sachez que vous disposez d’un potentiel de séduction bouleversant auquel je suis extrêmement sensible.
— J’accepte ce compliment qui est plutôt bien tourné.
— Voyez, j’apprends vite !
Une petite plaque de cuivre portant quelques idéogrammes doit indiquer aux seuls initiés qu’il s’agit d’un restaurant. Cependant, à voir le nombre de cases remplies de chaussures, il doit y avoir pas mal de monde. Une dame également en costume traditionnel nous salue à plusieurs reprises et semble ravie de recevoir Mahoko. Elle nous conduit jusqu’au second étage, où une porte coulissante donne accès à un petit salon meublé d’une table basse et de deux coussins. Nous nous installons, assis sur les talons. Très vite, une autre dame vient préparer devant nous une théière de liquide verdâtre et brûlant, nous offrant une petite tasse à chacun.
— Vous avez bien fait de prendre un apéritif, c’est la boisson pour tout le ...
... dîner.
Bon, moi qui pensais qu’un petit rosé de Provence allait bien avec les repas asiatiques, c’est raté. Au bout de quelques minutes, les genoux commencent à me faire terriblement mal, et j’ai la sensation de ne plus avoir de sang dans les mollets. Je m’en confie à Mahoko qui me suggère de passer en tailleur. Ça va un peu mieux, surtout en posant la veste. Une cloison latérale coulisse et un vieil homme, lui aussi en kimono, apparaît derrière un curieux engin métallique, une table chaude. En fait, elle ne semble chaude qu’au milieu et froide sur les bords. Ainsi, par la position des aliments, il module la cuisson à son gré. À partir de là, c’est une cascade de couleurs, de parfums, de crépitements, succession de gestes très précis qui font virevolter les aliments, les enflamment au saké, les arrosent de gouttes d’un citron dont le jus coule le long de la lame d’un sabre. Le tout nous arrive dans des bols ou des coupelles, qu’une dame nous sert, accompagné de différentes sauces, au soja, au gingembre et à je ne sais quoi encore. C’est bon à pleurer ! Un feu d’artifice pour les papilles à chaque bouchée. La leçon de baguettes de midi m’est précieuse, je m’en tire avec les honneurs. Mais jusqu’aux desserts, eux aussi variés, nombreux et en petite quantité, je suis épaté. Ces gommes au sésame, ces perles de yuzu, ces baies de cornouiller, ces « amours en cages »… Ah ! Quel régal et que de surprises ! Vient ensuite le moment du saké, pas du tout dans ces tasses à fonds licencieux, ...