L'inconnue du Nord-Express
Datte: 28/01/2025,
Catégories:
fh,
inconnu,
lunettes,
train,
fdomine,
caresses,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: FredN76, Source: Revebebe
... entrerons en gare du Havre, terminus de ce train. Nous espérons que vous avez effectué un agréable voyage. Avant de descendre, assurez-vous de n’avoir rien oublié à votre place. Au nom de la SNCF et de tout le personnel de bord, nous vous souhaitons une bonne journée.
Le train entra en gare sous une pluie fine, et s’immobilisa. Je descendis, accueilli par un vent frais et humide, je sortis de la gare, et avisai la station de taxis la plus proche.
— 101 avenue Foch, s’il vous plaît !
— C’est parti !
Le chauffeur démarra, et une quinzaine de minutes plus tard, je me trouvai devant la porte de mon appartement, hérité de ma regrettée grand-mère.
Le temps de poser mon sac, de passer deux ou trois coups de fil, et je ressortis me promener dans cette ville que je connaissais et affectionnais. Chaque coin de rue était un souvenir, chaque enseigne éveillait une réminiscence.
Je flânai une bonne partie de l’après-midi, visitai ma librairie favorite, et me laissai aller à l’une de mes activités préférées : déambuler sans but. J’avais relativement bien réussi à gérer Madeleine dans mon esprit, et cette balade sous la pluie me permit de me focaliser sur autre chose.
L’heure approchant, j’étais de plus en plus fébrile. Je ne cessai de regarder ma montre, guettant le moment. Je ne voulais pas appeler avant l’heure convenue, et je ne voulais pas non plus appeler à 18 h pile, je ne voulais pas laisser transparaître mon trouble à travers une trop grande ...
... fébrilité.
J’attendis péniblement 18 h 10, et n’y pouvant plus, je sortis mon téléphone, je me cherchai un abri sous un porche, fit défiler mon carnet de contacts, et sélectionnai son prénom : Madeleine.
Le cœur battant, j’attendis. Une sonnerie, puis deux, puis trois. Je tombai sur son répondeur. Déçu et frustré, je rangeai mon téléphone et me mis à faire les cent pas sous la pluie. Quelques minutes plus tard, alors que j’échafaudais toute sorte d’hypothèses et de théories toutes plus tordues les unes que les autres, mon téléphone sonna. Tremblant, je le sortis de ma poche et scrutai l’écran.
C’était elle. Je laissai sonner deux fois, puis je répondis, tentant de contenir mon excitation.
— Bonsoir, Fred, c’est Madeleine, je ne vous dérange pas ?
— Non ! Non non, pas du tout ! Comment ça va ?
— Bien, merci ! Je suis arrivée au Havre. Je suis en route pour mon pied-à-terre, je vais déposer mes affaires et ensuite je suis toute à vous.
Je déglutis avec difficulté, mais parvins à me reprendre.
— Très bien, où voulez-vous que l’on se retrouve ?
— Je vous propose qu’on se donne rendez-vous à 18 h 45 devant le club des Régates ? Ensuite, nous pourrons marcher un peu et chercher un restaurant ?
— Ça me va très bien, à 18 h 45, aux Régates.
Je raccrochai, les joues en feu. Je me sentais comme un collégien avec son premier flirt. Je rentrai chez moi, sautai dans la douche, et me préparai pour notre dîner. Enfin prêt, je jetai un œil à l’averse qui ne faiblissait pas dehors, et ...