1. L'inconnue du Nord-Express


    Datte: 28/01/2025, Catégories: fh, inconnu, lunettes, train, fdomine, caresses, Oral pénétratio, rencontre, Auteur: FredN76, Source: Revebebe

    J’ai grandi en Normandie, dans la ville portuaire du Havre. Parisien depuis vingt ans maintenant, j’aime me ressourcer de temps en temps au bord de mer. Ce n’est pas la Méditerranée, la pluie est souvent au rendez-vous, mais on s’y habitue, on finit même par la voir comme un bout de folklore. Ce ciel grisâtre devient poétique.
    
    Ma voiture bloquée par plusieurs problèmes, j’avais réussi à attraper le train de justesse à Saint-Lazare. Empoignant mon sac de voyage, je me cherchai une place dans le wagon de 1re classe, relativement vide. Le Havre n’est pas spécialement prisé par les touristes en cette saison venteuse, froide et humide, et c’est très bien comme ça, je n’aime pas la foule.
    
    Je jetai mon dévolu sur un carré vide, deux fois deux places se faisant face et séparées par une tablette étroite. Je sortis ma tablette de mon sac, et plaçai celle-ci dans le compartiment au-dessus de moi, avant de m’installer confortablement, mes écouteurs sur les oreilles.
    
    Sur le quai, un sifflet retentit, annonçant notre départ imminent, et la voix un peu étouffée du conducteur crachota dans les haut-parleurs :
    
    —Mesdames et Messieurs, vous êtes à bord du train 9240 à destination du Havre. Il desservira les gares de Oissel, Rouen rive droite, Yvetot et Bréauté-Beuzeville. Attention à la fermeture des portes, attention au départ.
    
    À peine eut-il fini son annonce qu’une ombre furtive passa en coup de vent devant ma fenêtre, probablement un retardataire qui tentait de sauter ...
    ... dans le trainin extremis. Le « clac » caractéristique m’annonça que les portes étaient maintenant verrouillées, et le train amorça lentement son départ.
    
    J’allais alors me plonger dans ma tablette, lorsque le bruit des portes automatiques du wagon me fit lever le nez. Elle apparut, essoufflée, dans l’encadrement, encombrée d’un sac de voyage et d’un sac à main. Elle balaya le wagon d’un rapide coup d’œil circulaire, et avisa le carré central à côté du mien. Elle me jeta un regard furtif, plaça son sac de voyage sur un siège, et s’assit en face, le souffle encore un peu court, son sac à main sur la table devant elle. Elle en sortit un petit miroir circulaire, à l’aide duquel elle entreprit de se recoiffer.
    
    J’essayais de me forcer à reporter mon attention sur ma tablette, sans grand succès, à vrai dire, j’avais toutes les peines du monde à détacher mon regard de ma nouvelle voisine. Elle n’était pas très grande, peut-être 1,65 m, mais avait beaucoup d’allure, beaucoup de charme avec sa chevelure d’un blond vénitien soigneusement peigné qui lui tombait sur les épaules. Pour autant que j’ai pu en juger, elle devait avoir les yeux vert sombre, et était vêtue d’une élégante jupe blanc cassé qui lui tombait sous les genoux, d’escarpins noirs, et d’un pull en laine vierge à col roulé assorti à sa jupe, qui laissait deviner une poitrine opulente, mais fermement maintenue. Elle portait un imperméable, blanc lui aussi, qui portait les traces de la pluie fine qui avait commencé à ...
«1234...9»