L'inconnue du Nord-Express
Datte: 28/01/2025,
Catégories:
fh,
inconnu,
lunettes,
train,
fdomine,
caresses,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: FredN76, Source: Revebebe
... êtes un geek, alors ! me dit-elle en riant doucement.
— Je… Oui, on peut dire ça, je suis un techno-addict, répondis-je en souriant.
Nous bavardâmes jusqu’à Rouen. Elle me parla de son divorce d’avec un mari absent, de sa fille qui entre au lycée, de son amour pour la campagne normande et de ses projets d’y acheter un jour une petite maison. Je lui racontai mes dix ans de célibat entrecoupés d’histoires sans conséquence, de mes rêves de voyages au Japon ou en Écosse. Le courant passait bien et, reconnaissant les environs proches de Rouen, je redoutais le moment où elle allait descendre.
Une fois encore, à ma grande surprise et pour mon plus grand bonheur, c’est elle qui tira la première.
— Vous savez, je serai au Havre en fin d’après-midi, ça vous dirait qu’on s’y retrouve pour boire un verre, peut-être même dîner ?
— Avec plaisir, oui ! lui répondis-je, en m’efforçant de ne pas laisser transparaître mon excitation.
— Très bien. Nous pourrions nous retrouver au bord de mer ? J’aime le bord de mer du Havre.
— Oui, ça me va très bien. Puis-je vous demander votre numéro de téléphone ?
— Oui, bien sûr, ce sera plus simple pour se retrouver ce soir.
Elle fouilla dans son sac et me sortit une carte de visite de sa société.
— Enchanté, Madeleine, moi c’est Frédéric. Vous pouvez m’appeler Fred !
— Enchanté, Fred ! me répondit-elle avec son sourire timide. Je peux garder votre chargeur jusqu’à ce soir ?
— Oui, pas de problème ! À propos, vers quelle heure ...
... voulez-vous que je vous appelle ?
— Appelez-moi vers 18 h, je pense que je serai arrivée au Havre.
— 18 h, ça marche !
—Mesdames et messieurs, nous arrivons en gare de Rouen rive droite, Rouen rive droite, trois minutes d’arrêt.
— À ce soir, alors ! me lança-t-elle en me faisant un signe de la main.
Je lui rendis son signe, et la regardai descendre du train avec sa valise, le cœur battant, les tempes brûlantes.
Calme-toi, me dis-je.Ce n’est peut-être rien du tout, ne t’emballe pas. Je n’en croyais pas un mot, et alors que le train redémarrait et qu’elle avait disparu dans les escaliers, je me tordais nerveusement les mains en me demandant comment j’allais patienter jusqu’au soir.
Je sortis sa carte de visite de ma poche, et enregistrais son numéro de téléphone dans ma liste de contact. J’essayais en vain de la chasser de mon esprit, mais après presque un an de traversée du désert affective, Madeleine faisait figure de miracle. Elle était belle, vive d’esprit… que demander de plus ? J’avais conscience qu’échafauder toute sorte de rêves sur ce qui n’était pour le moment qu’une chimère était dangereux, et pouvait provoquer de cruelles désillusions.
Je fus sauvé par l’appel d’un de mes meilleurs amis qui voulait organiser un déjeuner, le lendemain, avec d’autres amis de longue date, ce que j’acceptais avec joie. Le reste du voyage se déroula sans histoire, et en fin de matinée, le conducteur fit sa dernière annonce.
—Mesdames et messieurs dans quelques instants, nous ...