1. Joli Papa


    Datte: 28/01/2025, Catégories: fh, hplusag, alliance, grossexe, campagne, amour, Masturbation intermast, Oral pénétratio, fdanus, confession, occasion, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... ardoises par-dessus. Ça va me permettre de bien isoler en dessous avec ça, là-bas, de la laine de bois. Et j’en mettrai sur les murs aussi. Le bâtiment n’est pas grand, j’ai du temps, de l’argent, je me fais ça top du top de l’isolation. Il n’y aura pratiquement pas besoin de chauffage.
    — Vous croyez ? Je voudrais bien voir ça…
    — Mais tu verras. TU peux même me donner un coup de main, si tu veux. Il y a des trucs qui ne sont pas faciles à faire tout seul, je gagnerai du temps.
    — Ah chouette, volontiers. Qu’est-ce que je dois faire ?
    
    C’est comme ça que je me suis fait embaucher comme ouvrière du bâtiment ! Un bonheur, surtout celui d’être avec Jean de huit heures à dix-neuf heures, de suer avec lui sous le cagnard, de râler avec lui quand il pleut. Je lui passe des paquets d’ardoises, des bandes de zinc, je roule des brouettes de terre ou de béton, j’apprends à prendre des niveaux, à l’horizontale comme à la verticale, et même le niveau du sol entre la maison et la grange. Je promène aussi des choses plus légères, comme les plaques de laine de bois ou des sacs de granulés de liège pour couler la dalle de la grange. Tous les soirs, je suis crevée, mais heureuse. Heureuse aussi de le voir aller tellement mieux, rire, siffloter, allumer l’autoradio de sa voiture pour travailler en musique. Et surtout de dévorer de bel appétit. Il m’a même demandé un jour de lui faire de la viande rouge, un peu saignante. Alors le dimanche j’ai fait un beau rosbif, il était content. Il ...
    ... revit, et moi aussi d’une certaine façon.
    
    À la fin de l’été, il m’a emmenée avec lui chercher les menuiseries qu’il avait commandées sur mesures. La remorque qu’il avait achetée pour vider la maison de Saint-Lô était rentabilisée. On est revenu lentement, faisant très attention aux cahots de la route : du triple vitrage argon, il ne s’agissait pas de le casser. Je ne savais absolument pas ce que ça voulait dire, mais quand tout fut posé avec de gros joints étanches, j’ai compris. La vieille ruine hôtel des courants d’air était devenue une maisonnette parfaitement isolée et insensible aux conditions extérieures, pluie, température et bruits. Il avait tout l’hiver pour faire l’aménagement intérieur. Je me suis sentie toute chose quand il m’a prise par les épaules pour me dire :
    
    — Alors, qu’en dis-tu ? Tu es contente de notre réalisation ?
    — Oh, je n’y suis pas pour grand-chose…
    — Tu rigoles ! Sans toi, je n’aurais même pas encore fini le toit.
    
    Et puis il m’a fait un gros bisou et j’ai senti le feu me monter aux joues. C’est peut-être bête, mais c’est comme ça. Ensuite, il a fait l’électricité, la plomberie, toutes choses qui ne nécessitent pas d’être à deux, pire, on risque de se gêner. Pareil pour le carrelage. Ce n’est que quand il a construit la mezzanine et lambrissé les murs qu’il m’a appelée de nouveau à la rescousse.
    
    — Ils sont où les radiateurs ? Il fait rudement bon, ici…
    — Ha-ha ! Tu vois à quoi ça sert l’isolation ? Le « radiateur » sera là-bas, dans ...
«12...567...18»