Douce initiation
Datte: 24/01/2025,
Catégories:
ff,
fplusag,
vacances,
amour,
caresses,
init,
lesbos,
Auteur: Maryse, Source: Revebebe
... merveilleuse amante jusqu’à ce qu’elle défaille de plaisir ?
Non, ce qui la perturbait le plus, c’était ce qui allait se passer ensuite. Florence était de vingt-cinq ans son aînée et elles n’avaient aucun avenir commun. Et puis, à la fin de son séjour, elle repartirait chez elle. Cette perspective lui broya le cœur. Elle ne s’imaginait plus sans Florence… qui mit fin à ses angoisses :
— Viens, lui murmura-t-elle. Tu n’as rien à craindre, beaucoup de femmes le font.
Elle comprit immédiatement. La violente poussée au fond de son ventre la fit suffoquer. Affolée par l’urgence de la situation, angoissée par la force des émotions qui se déchaînaient en elle, elle aurait voulu dire quelque chose, ce qu’elle ressentait, ses craintes, ses espoirs, mais seul un gémissement s’échappa de ses lèvres crispées.
Lorsqu’elle sentit les lèvres douces déposer un baiser léger sur la peau fine et sensible de son cou, elle ferma les paupières. Repoussant les doutes et les peurs qui l’agitaient, elle se laissa faire. Du gras de son pouce, Florence, le regard rivé au sien, lui effleura tendrement les lèvres en une caresse à peine esquissée en lui murmurant d’une voix si douce qu’elle en vibra de tout son être :
— Je veux t’aimer…
Les mots, le ton de la voix, l’espérance qu’ils véhiculaient, lui firent miroiter les portes du bonheur. Ils balayèrent d’un coup d’un seul, toutes ses réticences, toutes ses craintes, toute son appréhension. Un immense soulagement l’envahit. Une ...
... nouvelle étape dans leur relation intime venait d’être franchie. Le point de non-retour aussi. Elles restèrent, là, un long moment, leurs visages à un souffle l’un de l’autre, frémissantes et haletantes. Puis Florence approcha son visage du sien et lui susurra, en lui frôlant l’oreille des lèvres :
— Dis oui, Maryse.
La tendresse indicible chargée de désir qu’elle perçut dans les propos qui sonnaient comme une prière lui fit l’effet d’une déflagration. C’était d’une telle intensité qu’elle resta sans souffle et toute capacité à régir lucidement. Elle avait l’impression d’étouffer. Elle avait chaud… froid, elle ne savait plus mais son ventre la brûlait. Elle aurait dû tout arrêter avant qu’il ne soit trop tard mais l’avenir ne l’intéressait pas, seul comptait le présent, ce moment qui s’annonçait si prometteur.
Son esprit était obstrué par les deux yeux brûlants de désir pur rivés aux siens. Elle crut défaillir sous la chaleur des paumes qui se posèrent sur ses joues, immobilisant son visage. Bouleversée, tremblant de la tête aux pieds, elle se laissa embrasser. Un premier baiser, presque un effleurement, lui fit tourner la tête. Un second légèrement plus insistant suivi d’un troisième plus affolant encore, l’embrasèrent toute entière.
Le quatrième baiser se transforma en un besoin urgent qui lui fit oublier toute sa réserve due à son inexpérience. Dans un râle étouffé, elle leva les bras pour les nouer autour du cou de Florence tandis que ses lèvres s’animaient, d’abord ...