Douce initiation
Datte: 24/01/2025,
Catégories:
ff,
fplusag,
vacances,
amour,
caresses,
init,
lesbos,
Auteur: Maryse, Source: Revebebe
Elle se réveilla en sursaut, le cœur battant à tout rompre. Dehors, le vent était déchaîné et soufflait en vrombissant. Ses rafales puissantes secouaient les arbres qui craquaient sinistrement sous leur violence. Toute la maison tremblait sous les assauts de plus en plus enragés. Un bruit fracassant la fit se redresser sur son lit. Sa main jaillit, tâtonna fébrilement dans le noir, trouva le petit interrupteur de la lampe de chevet et l’actionna. Plus d’électricité ! Son affolement monta d’un cran. Paniquer ne résoudrait rien, tenta-t-elle de se raisonner. Ce n’était qu’une tempête de vent. La maison était solide, elle y était à l’abri et ne risquait rien. Et puis, elle n’était pas seule, Florence chez qui elle séjournait pour les vacances d’été dormait dans une chambre voisine.
Le seul fait de penser à cette dernière la rasséréna. Celle-ci avait pris une place importante dans son existence. Florence ! … Le seul fait de songer à elle la vivifiait. Elle appréciait sa compagnie et allait la rejoindre chaque fois qu’elle en avait la possibilité, notamment lorsqu’elle était désœuvrée ou que son humeur s’assombrissait. Il y avait quelque chose dans cette femme pleine d’affection, une énergie, une générosité, elle ne savait quoi qui la revigorait, qui la stimulait. Comme si celle-ci était devenue sa référence. Elle n’arrivait pas à trouver de mot approprié pour décrire ce qu’elle éprouvait vraiment. Florence était devenue un peu comme une seconde mère… Non, pas comme une ...
... seconde mère, comme… En tout cas, elle adorait cette femme et si elle pouvait, elle resterait pour toujours avec elle ! se dit-elle avec une naïveté tout enfantine. Florence semblait si bien la comprendre. Elle pouvait tout lui dire. À chaque fois, cette dernière l’écoutait avec attention. Oui, elle se sentait bien lorsqu’elle était en sa présence. Vraiment bien !
Un son suspect lui parvint à travers les grondements assourdissants qui provenaient de l’extérieur et l’arracha de ses pensées. Comme un léger grincement de porte que l’on ouvrait millimètre par millimètre pour éviter le moindre bruit. Tout son corps se raidit, les sens aux aguets. Quelqu’un était entré furtivement dans sa chambre. Sa logeuse ? Non, elle aurait frappé pour s’annoncer… Qui d’autre alors ?
— Tu dors ? chuchota une voix familière.
Celle de Florence ! C’était bien elle ! Elle était venue pour s’enquérir d’elle. À la fois soulagée et pleine de reconnaissance, elle bondit dans ses bras pour y trouver refuge en frissonnant rétrospectivement.
— Oh, ma chérie, excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur mais te prévenir que la tempête avait provoqué une panne de courant. Je ne savais pas si tu dormais, c’est pourquoi je n’ai pas fait de bruit…
Tout ce qui comptait pour l’instant, c’était que Florence soit là ! Sa présence bienfaisante la réjouissait. Elle nicha instinctivement sa tête au creux de l’épaule rassurante et se pelotonna contre la poitrine réconfortante. Toute sa tension avait disparu et ...