1. Douce initiation


    Datte: 24/01/2025, Catégories: ff, fplusag, vacances, amour, caresses, init, lesbos, Auteur: Maryse, Source: Revebebe

    ... elle se sentait merveilleusement bien. Combien de temps resta-t-elle ainsi, à se laisser bercer et caresser le dos, elle ne saurait le dire tant il lui paraissait naturel de se blottir contre Florence et de s’abandonner à cette étreinte bienfaisante.
    
    — Ça va mieux maintenant ?
    
    Elle décela quelque chose d’inhabituel dans le ton de la voix, une sorte de gravité. Elle devina que Florence se sentait coupable d’avoir été à l’origine de sa frayeur. Cette sollicitude l’émut. Pourtant, elle préféra garder le silence. Si jamais elle répondait par l’affirmative, cette dernière la quitterait pour regagner sa chambre et la perspective de se retrouver seule, loin d’elle, la contrariait. Elle voulait rester comme ça, dans ses bras, le plus longtemps possible…
    
    — Veux-tu que je dorme avec toi jusqu’à ce que la tempête se calme ?
    
    Cette proposition la combla de bonheur. Jamais elle n’aurait osé en espérer autant ! Le souffle coupé par l’émotion, elle ne sut que répondre. Elle ne trouva aucun mot approprié capable de décrire sa joie et sa gratitude. Elle se contenta de se pelotonner plus étroitement contre Florence et en le faisant, elle eut l’impression que le monde s’évanouissait autour d’elle. Plus rien d’autre n’existait que les bras qui l’enlaçaient, que le corps contre lequel elle se pressait avec ferveur, que la tendresse dont elle était baignée. C’était d’une telle intensité qu’elle ne pouvait rien faire d’autre que de s’abandonner à la magie de l’instant. Et lorsque ...
    ... Florence s’allongea dans le lit en l’entraînant avec elle, elle se sentit transportée dans un monde qui n’appartenait qu’à elles deux. C’était d’une telle intensité qu’elle restait là, immobile, comme envoûtée, le cœur battant à toute allure.
    
    Elle frémit de tout son être lorsque Florence se serra contre son dos, la réchauffant de son corps. Elle ressentait avec une incroyable acuité les courbes douces qui épousaient les siennes. La poitrine moelleuse qui se pressait douillettement contre elle, le ventre à la tiédeur envoûtante qui épousait ses fesses, les cuisses emboîtées aux siennes et la paume qui lui caressait tendrement le bras. La présence de Florence l’enchantait, la ravissait, l’emplissait tout entière. Elle n’avait jamais rien ressenti de plus beau, de plus émouvant. Elle en avait presque les larmes aux yeux. Tout naturellement, sa main alla à la rencontre de celle qui allait et venait lentement sur sa peau frissonnante. Aussitôt, leurs doigts s’entrelacèrent et tout son être vibra lorsqu’elle sentit les lèvres se poser contre son cou pour y déposer un tendre baiser.
    
    — Je suis là, mon cœur, tu n’as plus rien à craindre…
    
    Les mots lui firent un tel effet qu’elle eut l’impression de s’envoler, de se mettre à flotter dans un au-delà merveilleux où plus rien ne pourrait plus l’atteindre. Alors elle ramena leurs mains serrées contre sa poitrine, là où son cœur battait sourdement, et ferma les yeux. Florence se lova plus étroitement encore contre elle en glissant une ...
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