1. Douce initiation


    Datte: 24/01/2025, Catégories: ff, fplusag, vacances, amour, caresses, init, lesbos, Auteur: Maryse, Source: Revebebe

    ... jambe entre les siennes. Un nouveau baiser la fit frissonner.
    
    — Dors maintenant, je veille sur toi.
    
    Comblée, elle se laissa emporter par le sommeil, bercée par les mots tendres que Florence lui murmurait doucement à l’oreille, tout en lui embrassant la tempe ou la joue…
    
    Rêve et réalité s’entremêlaient. Elle ne bougeait pas par crainte de mettre fin à cette sensation de pure félicité. Une main était délicatement posée sur son cœur. Était-ce elle qui le faisait battre aussi amplement, aussi sourdement ? Elle soupira de bien-être et d’un petit déhanchement, se blottit plus intimement contre la présence tendre et aimante comme si elle voulait s’y fondre. Elle sentit la chaleur de son rêve l’envahir tout entière, en même temps qu’une étrange langueur naissait au creux de ses reins. Elle s’abandonna au sentiment de plénitude qui l’emportait…
    
    Elle rêvait, elle le savait. Un rêve délicieux comme elle n’en avait jamais fait. Elle ne voulait pas se réveiller. Elle désirait en profiter le plus longtemps possible. Une main lui effleurait tendrement le ventre, la poitrine, comme pour lui signifier qu’elle pouvait dormir en toute tranquillité, sereinement, profondément. Une douce chaleur, à la fois bienfaisante et émouvante, se diffusait partout en elle et lui donnait l’impression que son cœur fondait, que le temps n’avait plus cours, que tout devenait possible. C’était sublime, féérique, divin.
    
    Envoûtée, elle s’abandonna à la caresse qui la parcourait doucement, ...
    ... lentement, provoquant d’exquis petits frissons partout en elle. Une caresse qui lui montrait qu’on veillait sur elle, qui lui faisait sentir qu’elle était aimée. Une caresse qui la comblait…
    
    Était-ce réel ou le fruit de son imagination ? Elle n’en avait cure. Seules comptaient les émotions qui lui faisaient battre le cœur d’un espoir nouveau. Dans un élan spontané, sa main trouva celle posée contre son ventre et la serra avec ferveur avant de la faire glisser jusqu’à son cœur. Pour partager avec elle tout le bonheur qu’elle ressentait. Le contact fut si intense qu’elle eut la sensation de se dissoudre dans la magnificence de l’instant.
    
    — Le veux-tu vraiment, Maryse ?
    
    Le murmure l’emplit et résonna dans son esprit comme un écho infini et la tira de sa somnolence. Non, elle ne rêvait pas, Florence était bien là ! Une folle envie de se retourner l’assaillit mais quelque chose la retint. Ce qu’elle ressentait et qui l’emplissait tout entière, était à la fois fabuleux et effrayant. Quelque chose qu’elle ne comprenait pas, qui la dépassait. Comme ce débordement d’émotions qui échappait à toute logique et à tout contrôle. Comme ce trouble intense, totalement inédit qui se répandait en elle en accélérant les battements de son cœur, qui rendait sa respiration saccadée, qui creusait un vide sidéral en elle, vide qui ne demandait qu’à être comblé. Et lorsque Florence la fit se retourner dans le lit, un petit gémissement apeuré s’échappa de ses lèvres brusquement sèches. Ses mains ...
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