Des mots sur un rêve
Datte: 24/01/2025,
Catégories:
fh,
hh,
fhh,
couleurs,
asie,
inconnu,
fsoumise,
revede,
noculotte,
caresses,
double,
fdanus,
BDSM / Fétichisme
yeuxbandés,
aventure,
occasion,
Auteur: Meemyne, Source: Revebebe
... ouvragée ni le voile de ma robe n’ont pu masquer mon humeur plus que troublée.
Un souffle dans mon oreille : « Ferme tes jolis yeux, petite fée. »
Mes cheveux sont relevés puis attachés avec dextérité, on m’assoit sur le tabouret, mon soutien-gorge disparaît comme par enchantement. Des mains douces me caressent avec du savon, me massent doucement la nuque, les épaules, les bras, les doigts… C’est étrange, captivant. Mes pieds, mollets, genoux et cuisses sont à leur tour soigneusement enduits de mousse. Soutenue solidement malgré tout ce fluide glissant, me voilà debout tandis qu’une main aux doigts fureteurs visite chaque centimètre carré de mon entrejambe trop mouillé. Mes fesses ne manquent pas à l’appel, jusqu’à ma petite rose que l’on caresse un peu plus assidûment. Une phalange y plonge prestement, m’arrachant un gémissement. Je ne veux pas ouvrir les yeux… On me rince abondamment avant de m’accompagner jusqu’au bain fumant.
— Profite de ton bain, petite fée, je viendrai te chercher dans un moment.
Les yeux encore flous, j’aperçois deux ombres qui se fondent dans le brouillard de cette salle de bain déstabilisante, un émouvant flottement de tissu brun et rouge, puis, plus rien.
La chaleur du bain ne m’aide pas à retrouver mes esprits. Je n’ai même plus envie de réfléchir, tout ceci est trop enchanteur. Sans y penser, je glisse ma main entre mes cuisses, ouvre mes lèvres frémissantes et frotte doucement l’index sur mon petit bouton des délices. C’est une ...
... décharge électrique de plaisir brute qui m’éjecte de cette demi-léthargie onaniste. Quelle puissance ! Je jouis sur l’instant, dans un cri incontenable. Abasourdie, je n’ose plus me toucher et tente de me détendre par tous les moyens. Peine perdue, respiration lente et pensées apaisantes n’ont aucun effet sur mon excitation grandissante. Et puis, il fait chaud…
J’ai si chaud…
J’ai trop chaud.
Je sors précautionneusement de l’eau, titubante. Le sol est mouillé. Une main secourable se tend alors que je trébuche, un sourire doux et un bras solide me ramènent à plus de stabilité.
Kozuke me passe un kimono d’une extrême douceur sur les épaules, la sensation est incroyable. Je n’ai jamais ressenti un tel plaisir à la simple caresse d’un tissu, aussi délicat fût-il. Mon hôte semble approuver mon étonnement, m’entraîne gentiment vers le salon. Les tasses sont à nouveau pleines de thé. Je souffle un instant, seule, sur le canapé. Je ne m’étais pas rendu compte de sa douceur, de son moelleux… Ah quel confort !
Le goût du thé explose dans ma bouche, j’en avale presque de travers. Mmmmhhh !
— N’est-ce pas ? Tout est meilleur après un moment de repos dans un bain aux herbes. Erik est parti en profiter lui aussi. En attendant son retour, pourquoi ne pas explorer tes nouvelles perspectives sensorielles, petite fée ?
Joignant le geste à la parole, il pose tout doucement la pointe d’une grande plume dans le creux sous mon oreille et la fait descendre le long de mon cou dans ...