L'accident
Datte: 22/01/2025,
Catégories:
fh,
couleurs,
extracon,
inconnu,
uniforme,
sport,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
hdanus,
extraconj,
Auteur: Madounette3, Source: Revebebe
Il était là. C’était bien lui. Même s’il ne portait pas la même tenue de secours que la dernière fois, je n’avais pas de doute. Il faut dire que j’avais passé du temps au printemps dernier à mémoriser les traits de son visage et les contours de sa silhouette durant leur précédente intervention. Grand, cheveux noirs, coupés courts, peau couleur du chocolat que j’aime tant, regard doux, mais décidé. Malgré des circonstances glauques : ils recherchaient un corps dans l’étang jouxtant le manège, je n’avais pas pu m’empêcher de détailler son corps durant tout le cours de poney de ma fille. Je dois reconnaître que j’ai toujours eu un faible pour les pompiers. L’effet de l’uniforme et de la noblesse de leur métier n’est pas un mythe. En tout cas chez moi. À tel point que les séries TV que je suis régulièrement sont bien évidemment celles autour de cette profession. Mon mari se moque d’ailleurs souvent de moi, mais peu importe, je reste une téléspectatrice assidue.
Aujourd’hui, à nouveau, ce n’était pas du cinéma, les pompiers étaient présents. Cette fois-ci, c’est moi qui les ai appelés. Ce n’était pas une lubie de ma part pour voir des soldats du feu, non. Pendant le nourrissage des chevaux, la brouette pleine de carottes et de granulés, sûrement mal équilibrée, s’est renversée sur Claire. Sa cheville n’a pas supporté le choc et fait maintenant un angle étrange avec le reste de sa jambe. Malgré la douleur, elle était alors entre de bonnes mains. Les pompiers l’emmenèrent dans ...
... l’hôpital le plus proche pour voir l’étendue des dégâts. N’ayant pas de famille dans le coin, elle m’a demandé si je pouvais l’accompagner. Évidemment, je ne pouvais pas la laisser seule. J’ai appelé mon mari pour qu’il vienne récupérer notre fille à la fin de son cours et je suis partie dans le camion, aux côtés de Claire et du caporal Marissaint. Les nids de poule de la route menant au centre équestre étaient un vrai supplice pour Claire. Un plus important que les autres me déséquilibra et je me serais sûrement étalée dans le camion si le caporal n’avait pas eu le prompt réflexe de me rattraper, une main saisissant mon épaule, l’autre atterrissant sur un sein. Très professionnel, il les laissa en place jusqu’à ce que j’ai repris mon équilibre.
Ce contact, bien que trop rapide à mon goût, ne me laissa pas indifférente, mais à ce moment précis l’essentiel était de s’occuper de Claire. Et puis, je suis mariée et en quinze ans de mariage, jamais aucun autre homme ne m’a touchée. Même si je n’ai pas trop à me plaindre, car je n’ai pas besoin de simuler, mon mari sait me donner du plaisir, le quotidien ne me stimule pas plus que cela. Si lui veut remettre le couvert très(trop) souvent, personnellement, les galipettes routinières ne sont pas des plus palpitantes. Pour autant, je n’avais pas l’intention de me jeter dans les bras du premier venu, fut-il pompier.
Le trajet menant à l’hôpital ne fut pas très long. Nous eûmes la chance de pouvoir profiter de la forêt et de la ...