1. Cléopâtre, la sensualité et l'ambition


    Datte: 20/01/2025, Catégories: f, fh, ff, fbi, hplusag, nympho, piscine, amour, Oral fgode, Partouze / Groupe portrait, historique, articles, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... le dialecte qu’elle voulait, car il y avait très peu de barbares avec qui elle eut besoin d’interprète ».
    
    Il existe une pièce de monnaie, conservée au Cabinet des médailles à Paris, où l’effigie de la reine montre des traits peu fins et un nez proéminent. Cependant, si la beauté de Cléopâtre semble plutôt appartenir à la légende, son charme est, quant à lui, bien réel. Il n’empêche que si elle n’avait pas été séduisante, on ne voit pas comment elle aurait pu plaire à des hommes tels César ou Marc Antoine, qui collectionnaient les maîtresses.
    
    ***
    
    Cléopâtre fut-elle une nymphomane ? Compensait-elle un physique « quelconque » avec d’autres talents, ceux d’une amante exceptionnelle ? Au fil des siècles, la propagande devient fantasme.
    
    On a écrit à peu près tout et n’importe quoi sur Cléopâtre, décrite comme une nymphomane capable de se faire pénétrer cent fois par nuit ! Si l’on ne peut vérifier ces allégations, il reste probable que Cléopâtre a fait appel à des esclaves sexuels. Mais là où l’appétit sexuel d’Henri IV, ou d’Auguste, est admis, voire plébiscité, il demeure source de critiques et de polémiques pour la reine.
    
    Dans une bande dessinée à succès sur l’histoire de la sexualité, par Philippe Brenot et Laetitia Coryn(Les Arènes BD, 2016), on a fait de Cléopâtre l’inventrice du premier vibromasseur ! La reine, assise sur son lit, écarte les jambes pour introduire au creux de ses cuisses une grosse enveloppe de papyrus bourrée d’abeilles bourdonnantes. Il ...
    ... s’agit de la vision traditionnelle de Cléopâtre en nymphomane égyptienne. Certes, à l’époque de la reine, des ateliers fabriquaient des olisbos à Alexandrie, capitale du royaume ; les phallos de cuir étaient réputés pour leur souplesse. Pour autant, Cléopâtre en avait-elle besoin ? Dans son luxueux palais, au cœur de sa cour fastueuse où elle menait l’existence d’une déesse vivante, elle disposait à profusion de sexe, des plaisirs et des richesses, comme tous ses prédécesseurs.
    
    Des poètes, des romanciers, et parfois même des historiens, ont relayé durant des siècles cette propagande du vainqueur, transformant la haine initiale envers la reine d’Égypte en un puissant fantasme. Les écrivains romains ont contribué à faire d’elle le plus grand mythe féminin de l’Histoire, celui d’une femme perverse et fatale. Ils n’ont cessé d’inventer de nouvelles anecdotes sur sa prétendue libido effrénée. La reine était ainsi réputée être une grande experte de la fellation. C’est pourquoi on lui donnait le surnom de« bouche d’or », mais aussi de Cléopâtre« chellon », à savoir« grosses lèvres », elle qui aurait exercé son talent de pipeuse sur une centaine de gardes.
    
    Les légionnaires d’Auguste, quant à eux, utilisaient des lampes à huile décorées d’un médaillon où l’on voyait la reine, nue, sodomisée par un pénis de pierre ou de bois. Dès l’Antiquité, la reine est ainsi décrite comme une femme impossible à satisfaire sexuellement, un puits sans fond. C’est pourquoi, écrit un auteur anonyme de ...
«1...345...»