« Josy » : La petite salope, à la mairie du village. Épisode 19
Datte: 19/01/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Perruche, Source: Hds
La semaine suivante, intriguée, vexée de m’être fait plaqué par Alain et désirant vraiment une explication, j’étais allée le voir sur le chantier afin de connaitre le fin mot de l’histoire. Tout penaud, il regrettait de me dire que Liliane avait découvert dans son lit conjugal, des tâches suspectes, sur les draps : « Quel con ! Tu n’as même pas pris la peine de les laver et de les remettre, pourtant tu as une femme de ménage et tu avais largement le temps de le faire. » Il s’excusa de sa maladresse et voulut me prendre dans ses bras, cependant je n’y tenais pas encore. Je devais savoir la vérité :
« Mais comment sait-elle que je suis ta maitresse ? » Alain était parti dans ses explications, il s’emmêlait les pinceaux. En fait cela faisait déjà un moment que Liliane s’en était doutée. En parlant du chantier à l’étable, il m’y associait beaucoup trop : « Mlle Josy par ci, Mlle Josy par là. », d’autre part, en faisant sa propre enquête, sa femme en discutant avec la voisine, appris que celle-ci avait vu dans la cour, une voiture de la même marque et de la même couleur que la mienne. Liliane avait vite fait le rapprochement et Alain qui avait pourtant tout nié en bloc au départ, fut contraint d’avouer sa faute :— Je te promets ma chérie que je n’ai couché qu’une fois avec elle. J’étais saoul mais je te jure que cela n’arrivera plus.
À partir de là, il m’avait déçu, ce grand gaillard n’avait pas eu le courage et la franchise d’admettre et s’était retranché sur l’alcool comme ...
... si c’était de ma faute. Depuis, il avait bien tenté de me convaincre afin de reprendre notre liaison, néanmoins même si cela me privait, son épouse étant au conseil municipal je ne voulais pas mettre de l’huile sur le feu.
Comme je vous l’avais déjà dit, si 1976, avec le temps magnifique que l’on avait eu la chance d’avoir, fut le début d’une grande réussite, du côté de mes affaire, la fin de cette année-là fut également le début des soucis. En effet, si Facourt sur Drèze, petite bourgade de 1200 habitants commençait à être connu pour sa guinguette, elle fut fin août, lors du bal de la fête foraine le théâtre d’une bataille rangée où plusieurs jeunes de la région se retrouvèrent à l’hôpital. Depuis, le maire et ses homologues du secteurs, soutenus par les gendarmes, refusaient systématiquement ce genre de festivités dans leurs communes.
À partir de là, il y eu des répercussions sur mon nouveau projet de discothèque. En effet, Mr Guéret, un catholique pur et dur de soixante-douze ans à cheval sur ses principes, qui n’avait déjà pas daigné venir assister à la soirée jazz, sous prétexte qu’il était contre la venue de musiciens noirs dans son village, n’avait toujours pas signé la dérogation des horaires d’ouverture du night-club. Depuis cette fâcheuse rixe en bandes organisées, la moitié du conseil municipal était contre l’ouverture d’un tel établissement dans la commune et s’opposait catégoriquement à cette dérogation.
En ce mois de novembre, ce jour-là, il faisait un ...