Ma première pose (deuxième session)
Datte: 17/01/2025,
Catégories:
A dormir debout,
Auteur: Caroline de Savoie, Source: Hds
... quelques personnes croisées. Bien sûr ils ne pouvaient se douter de rien.
J’arrivais à la salle le cœur toujours battant. Dès mon arrivé, David m’attendait à la porte principale. Il me salua et me fit le précéder dans le petit hall. Tandis que nous le traversions, il s’arrêta devant un des panneaux d’affichage que j’avais déjà vu la fois précédente et ou étaient affichées les nouvelles communales ainsi que l’activité des différents clubs. « Regarde » me dit-il, en souriant d’une façon un peu perverse, « tu deviens célèbre ». Je m’approchai et avant même de pouvoir déchiffrer ce qu’il y avait d’écrit sur l’affichette A4 je reconnu mon visage sur la photo imprimée en haut. Intriguée je me dépêchais de lire l’affichette. Je ressentis un drôle de sentiment en constatant que sous mon visage un peu tendu (heureusement la photo, prise à la fin de la séance précédente) avait été coupée et on ne voyait que mon visage de face et mes épaules nues) étaient mentionnés, les horaires des séances de pose prévue » et la mention suivante :-Caroline Martin, de notre village, posera nue pour le club de dessins tous les mercredis à 19H. Si vous souhaitez participer, contacter le club au… suivi du numéro de téléphone auquel j’avais moi-même téléphoné la première fois. Adhésion annuelle au club ou possibilité de participation à la séance pour les non-membres, 10 euros.
Je restais figée devant le tableau ne sachant que dire, et ayant du mal à réaliser les implications de ce que je voyais. ...
... Mais je comprenais petit à petit que tout le monde pouvait potentiellement savoir ce que je faisais. Une dernière remarque de David acheva de me troubler « On a dû refuser du monde, ils viendront la prochaine fois. L’affiche de la boulangerie a généré encore plus de retour. C’est fou le nombre de personnes qui souhaitent se mettre au dessin ». J’étais à deux doigts de tourner les talons et de repartir, un peu paniquée par tout cela, mais David me saisit le bras et m entraina en serrant un peu plus fort vers la même salle que l’autre fois.
Je remarquais brièvement en passant que la salle d’en face était également occupée cette fois-ci, et vis par la porte ouverte qu’il devait s’agir du club de lecture ou de littérature, une quinzaine de personnes hommes et femmes assis ou debout et semblaient échanger autour de livres. David me poussa presque devant lui dans la grande salle dédiée au club de dessin les mercredi soir, et où je remarquai tout de suite que les pupitres avaient étés disposés en plus grand nombre autour de l’estrade ou j’allais poser.
Avant même que j’ai le temps de compter les participants ou de les reconnaitre tous, David m’accompagna jusque à l’estrade ou je montai et me dis d’une voix que je trouvais autoritaire « donne-moi ta robe ». Je pris alors conscience, tout en défaisant les quelques boutons qui la maintenait fermée, que désormais il me tutoyait. Je n’avais pas noté ce changement dans le hall, trop occupée à lire l’affiche. Je laissais ma robe glisser ...