Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 23/07/2019,
Catégories:
fh,
ff,
frousses,
fgode,
pénétratio,
Auteur: Nicolas, Source: Revebebe
... une bouteille de chianti. J’ai de la salade au frigo, cela devrait aller qu’en penses tu ?
— Rien à dire. Je n’aurai pas mangé comme cela chez moi.
— Tu veux un apéritif ?
— Est ce bien raisonnable ?
— Du champagne, si tu veux, je dois en avoir une demi-bouteille au frais. C’est avec ça que je soigne mes coups de grisou !
En même temps elle sortait la demi-bouteille du réfrigérateur et l’ouvrait. Elle en rempli deux flûtes et les posa sur la table
— Que tu soignes tes coups de grisou, ou que tu reçois tes amants ? lança Aline.
— Qui te dit que j’en ai un ? Et de toute façon, non, une demi-bouteille ce ne serait pas suffisant. L’homme de ma vie aime trop ça.
— Tu veux bien m’en parler un peu ? Comment est-il ?
— Merveilleux. C’est un modèle du genre. En plus nous venons de décider de nous marier bientôt.
Un voile trouble passa sur les yeux d’Aline. Elle pensa en elle même que sitôt trouvé une amie avec laquelle elle semblait plus que bien s’entendre, elle allait la perdre. Ce ne serait donc qu’une aventure sans suite. Mireille remarqua tout de suite son changement de comportement.
— Excuses-moi je n’aurais pas du te dire ça. Mais que veux-tu je suis tellement heureuse.
— C’est moi qui suis idiote. Et même égoïste. J’aurais bien dû me douter que tu n’étais pas libre. Je n’ai pas à être jalouse.
— Mais cela ne change rien à nous deux. Ce soir tu es là, et lui pas. C’est notre soirée et je te conseille de faire comme moi et d’en profiter au maximum. À ta ...
... santé, dit-elle en levant son verre.
— Tu lui diras ce que nous avons fait ? Elle leva son verre. À vous deux.
— Oui, bien sûr, je lui raconterai tout. Je peux même te dire qu’il me félicitera. À toi et moi.
— Il accepte de te partager ? demanda Aline, les yeux grands ouverts, avant de boire une gorgée.
— Il sait que j’aime l’amour au féminin tant qu’au masculin. Et comme il ne sait rien me refuser, il ne veut pas me priver de mes plaisirs.
— C’en est un comme cela qu’il me faudrait. Mais ils doivent être rares.
— Si tu cherches bien tu trouveras. Mais est-tu prête à te lancer dans l’aventure ?
— Je ne crois pas. Pas encore en tout cas. M’aideras-tu encore un peu à guérir ?
Mireille réfléchit un peu. Une idée lui traversa la tête.
— Je te promets que je t’aiderai à guérir. Avant longtemps tu seras rétablie.
Le carillon d’entrée mis fin à cet échange. Mireille descendit au rez-de-chaussée et remonta quelques minutes plus tard avec une pizza odorante et une bouteille bien fraîche.
— À table, ma fille, on a du pain sur la planche. En parlant de pizza, c’est la seule chose que l’on pouvait dire.
À nouveau elles rirent, heureuses d’être ensemble, heureuses de cette communion qui s’installait entre elles.
Le champagne fini elles attaquèrent le plat qui venait de leur être livré.
— Fameuse, ton pizzaïolo se débrouille comme un chef.
— C’est un italien, un vrai. Il fait une cuisine splendide. Mais il est macho comme pas un. Et dragueur comme c’est pas ...