Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps - Histoires de Sexe

Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps

... était tout enflé, tuméfié, rouge sombre, ce qui pour une peau rousse était pour le moins anormal.

— Ne bouge pas, je vais te passer la première couche, dit-elle en riant. Tu en remettras à midi, puis encore ce soir avant de te coucher. Cela apaisera dans un premier temps et dans 48 h il ne s’y verra plus rien.

Elle prit une noisette de crème sur le bout des doigts et commença à l’étaler. Les lèvres, le clitoris, le bord du sexe d’Aline reçurent des caresses-soins. Au bout de quelques minutes de traitement elle était au bord de la défaillance.

— Continue je t’en prie je vais jouir.
— Non, toi tu vas terminer. Caresse le bout de ton clitoris, doucement, comme ça.

Joignant le geste à la parole, elle lui prit la main et guida son médius au bon endroit. Le soupir que poussa Aline ne laissa aucun doute sur son état. Mireille s’essuya les mains et l’embrassa sur les joues. Aline lui offrit ses lèvres et elle les prit. Elle jouit comme cela, brièvement, violemment. Mireille cessa son baiser. Deux larmes coulaient sur les joues d’Aline.

— Que ça fait du bien ! dit-elle, heureusement que tu es là.

Elle remit de l’ordre dans sa tenue, embrassa son amie et retourna pour reprendre son travail.

Mireille décrocha le téléphone, et composa le numéro de l’agence. Pierre décrocha.

— Ne dis rien, c’est moi. Elle raconta rapidement ce qui venait de se passer à son amant.
— Si elle reste un peu longtemps aux toilettes vers midi ne t’inquiète pas ajouta-t-elle. Si tu en as ...

... envie, joue un peu les voyeurs et écoute à travers la porte. Ce sera peut être instructif. Je t’embrasse, à midi.

Lorsqu’Aline revint à son bureau Pierre la regarda discrètement mais attentivement. Il découvrit sur le visage de son assistante, atténués par les raccords de maquillage mais visibles pour un connaisseur, les marques de son plaisir récent. Il sourit doucement. Sa Mireille, c’était quand même une sacrée bonne femme !

Avant de partir déjeuner, Aline s’isola quelques minutes. Discrètement Pierre essaya de savoir ce qui se passait mais il en fut pour ses frais. Aline n’avait pas poussé le traitement au delà du nécessaire.

Le repas fut comme toujours joyeux et animé. Leur table de trois fut la cible de quelques plaisanteries entre habitués, mais ils surent se défendre.

L’après midi fut calme, et le soir venu, Aline rentra chez elle, Pierre et Mireille se retrouvèrent pour une soirée détendue. Ils allèrent dîner chez Antonio. Comme à l’accoutumé, les pâtes furent une merveille, le vin à la hauteur, les desserts très réussis.

En rentrant chez Mireille, ils trouvèrent un message d’Aline sur le répondeur :

« Mireille, c’est moi Aline. Le traitement donne de bons résultats. J’ai réussi toute seule ce soir, en pensant très fort à toi. À midi je n’ai pas pu, j’ai eu peur que Pierre ne m’entende. Qu’aurait-il pensé ? Si tu ne rentres pas trop tard et si cela ne te dérange pas, appelle-moi s’il te plaît. Sinon, bonne nuit et à demain. Je t’embrasse. »

— Je ...