1. 0311 Des retrouvailles peuvent en cacher d’autres.


    Datte: 10/01/2025, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... obtenir.
    
    Oui, je culpabilise à bloc. Vis-à-vis de Ruben, évidemment. Mais aussi vis-à-vis de Jérém. Je m’en veux de lui mentir. Mais avant de prendre une éventuelle décision irréversible vis-à-vis de Ruben, j’ai encore besoin d’être rassuré par Jérém. Avant de quitter le bateau « Ruben », que je sais stable et confortable, car il navigue en des eaux calmes, je dois être certain que le voilier « Jérém », que je sais plus mouvementé car il navigue dans des eaux plus turbulentes, ne chavire pas à nouveau à la première tempête.
    
    Soudain, je réalise que je commence à envisager cette option. Je ne veux pas faire souffrir Ruben. Mais si Jérém a vraiment envie d’aller au bout du monde avec moi, comme il vient de me le dire devant le lac de Gaube, comment pourrais-je renoncer à le suivre ?
    
    Là encore, c’est mon bobrun qui se charge de me tirer de mes cogitations. Et d’une façon totalement inattendue.
    
    « Ça va ? il m’interroge.
    
    — Oui, ça va… et toi ?
    
    — Tu sais de quoi j’ai envie ?
    
    — Non, dis-moi…— J’ai envie de jouir…— Quoi ? Là… maintenant ?
    
    — Ouais…— Tu veux qu’on cherche un endroit ?
    
    — Non, roule… »Et là, le bogoss dézippe son pull à capuche, il s’en débarrasse et dévoile son beau t-shirt blanc.
    
    « Là, tu me donnes envie de te sucer…— Je sais…— Petit con, va ! »Jérém ouvre sa braguette, il sort sa bite et commence à se branler.
    
    « Mais ça va pas ?
    
    — Pense à conduire ! » il me lance, alors que je suis obligé de freiner brusquement à l’entrée d’un virage ...
    ... serré.
    
    Mon regard est happé par les mouvements du bas de son t-shirt qui monte et descend au gré de ses va-et-vient, mouvements qui dévoilent, puis dissimulent sans cesse le bas de ses abdos et les petits poils qui descendent de son nombril en direction de son pubis.
    
    Jérém continue de se caresser comme s’il était seul dans son lit, tout en me jetant des regards lubriques de temps à autre. La route est étroite et sinueuse, je ne vois aucun endroit pour m’arrêter et m’occuper de lui. En fait, je suis tellement happé par sa branlette inopinée, que je raterais une place d’armes au bord de la route. Je me vois contraint de conduire, alors que Jérém se fait du bien tout seul juste à côté. C’est terriblement frustrant et furieusement excitant.
    
    « Tu peux pas attendre qu’on arrive à Campan ?
    
    — Non, j’ai envie maintenant. J’ai envie de me branler et te regarder avoir envie de me sucer…— Petit salaud !
    
    — Tu as envie de la prendre en bouche, hein ?
    
    — Très envie !
    
    — Très, très trèèèèèèèèèès envie, je pense, il me chauffe.
    
    — Putain, c’est peu de le dire ! »Une voiture arrive en face et Jérém cache sa queue raide sous son pull qui était stratégiquement positionné sur le côté pour parer à cette éventualité. La voiture croisée, il ressort aussitôt son bel engin fièrement tendu.
    
    « Et tu penses à moi ? je le questionne, excité comme un fou, alors que ma queue presse sauvagement contre ma braguette. Tu t’imagines comment c’est dur de te voir te branler sans pouvoir te ...
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