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Cavale
Datte: 08/01/2025, Catégories: ff, inconnu, Voyeur / Exhib / Nudisme policier, aventure, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe
... Juliette, pas du tout pour moi. Qu’est-ce que ces types lui voulaient ? J’ai harnaché le holster de ceinture pour le Walther PPK. Évidemment pour quelqu’un d’un peu attentif, ça se voyait sous mon blouson en cuir, mais je doutais que les paisibles Brugeois aient l’œil à ce genre de choses. Je suis remontée dans la chambre. Juliette de Vernay était assise sur le lit. Elle se tordait les mains. Anxieuse ? De quoi ? Du fait qu’une bande de tueurs étaient à nos trousses ? Du fait que j’allais très certainement lui demander des comptes une fois de plus ? Un peu de tout ça sûrement, mais je la sentais tendue parce que le moment fatidique dont je lui avais parlé toute la journée était arrivé. Je me suis assise à côté d’elle sur le lit. J’ai posé ma main sur la sienne. Elle s’est tendue encore plus. — Oui ? dis-je. — Je… je n’ai jamais fait… ça… avec une femme… — Il n’y a rien de compliqué, tu sais. Tu en as envie au moins ? J’espère que ce n’est pas juste parce que tu es aux abois et que je t’apporte un espoir de t’en sortir. Je souhaite que tu sois pleinement consentante. — Je suis aux abois, oui… Tu m’aides… Mais oui, j’en ...
... ai envie aussi. Même si ça me fait un peu peur. Mes lèvres se sont approchées des siennes. Doucement, ma main caressait la sienne. J’ai juste déposé un baiser léger sur sa bouche légèrement tremblante. Puis j’ai frotté mes lèvres aux siennes. Elle les a entrouvertes. J’ai pu ainsi glisser le bout de ma langue. Elle les a ouvertes complètement, j’ai écrasé ma bouche à la sienne et nos langues se sont emmêlées. Sa main serrait la mienne maintenant. De ma main libre, j’ai pris sa nuque pour l’approcher de moi et serrer nos bustes l’un contre l’autre. J’ai délaissé sa bouche pour embrasser et lécher le lobe de son oreille, puis son cou et son épaule. Ma main droite fit enfin ce dont je rêvais depuis ce midi : se poser sur ce genou bronzé, puis remonter sur sa cuisse sous la robe blanche. Je l’ai sentie frissonner. — La nuit est à nous, dis-je, nous sommes tranquilles jusqu’à demain matin. Ensuite, nous verrons. Nous déciderons demain ce que nous faisons. Elle s’est laissé tomber en arrière le dos sur le lit, croisant ses poignets derrière, dans mon cou, m’attirant sur elle. La nuit était en effet à nous. À suivre…