Amazonie 2 - Histoires de Sexe

Amazonie 2

... toi et pour Mélanie si elle doit te rejoindre.
— Je voudrais pas vous déranger. Je…
— J’insiste. Et Manola sera ravie.
— En ce cas, c’est d’accord.

J’avertis ensuite le directeur que je devais passer quelque temps à Madrid sur les documents. Je lui indiquai aussi que je logerais chez Julio et Manola. Il me donna sa bénédiction. Je partis le lendemain matin, après avoir embrassé les filles et Mélanie. Le temps de venir de l’aéroport, j’arrivai peu après midi. Je fus reçue par Julio, qui me proposa de déjeuner avec Angélica et Isabella que j’avais rencontrées lors de ma visite précédente. Isabella me laisserait travailler seule dans la salle des archives. Son bureau était à côté. Julio me dit qu’il passerait me prendre en fin d’après-midi pour rentrer à son appartement.

J’étais donc seule dans la salle des archives en ce début d’après-midi. Nous étions mardi. Je contactai Circé.

J’aurais dû me douter que Circé aurait oublié de me prévenir du danger. Elle était tellement insouciante et détachée des choses du monde, assez peu humaine en fait… Il n’y avait pas de malice chez elle, mais j’étais un peu en colère contre elle. C’est comme ça quand on traite avec les divinités.

Je prévins mes amis espagnols que j’allai faire un exercice de très grande concentration qui était risqué. Je leur dis qu’il était possible qu’ils me trouvent en stase, dans une sorte de coma, dans un état où je ne répondrais sans doute à aucun stimulus. Je leur suggérai de me faire hospitaliser ...

... en ce cas et de prévenir Mélanie et le directeur. Je leur dis que pour revenir, mon esprit devait visualiser Mélanie. Ils montrèrent une grande inquiétude et Julio me dit de ne pas faire cela. Nous appelâmes immédiatement Paris et le directeur des opérations.

— Alex, vous êtes folle de vouloir faire cela, ce ne sont après tout que de vieux documents chiffrés.
— Oui, monsieur le directeur, vous avez probablement raison, mais je sens que je dois le faire.
— Et si vous ne revenez pas ?
— Vous aurez perdu un de vos meilleurs agents. C’est comme partir en mission risquée.
— Je ne suis pas d’accord, et je ne veux pas vous perdre. Dans une mission risquée, vous n’êtes jamais seule. Il y a toujours des plans B, C, D, des exfiltrations, toutes sortes de choses, hormis le risque de prendre une balle ou de se faire exploser. Dois-je vous donner un ordre pour ne pas le faire capitaine ?
— Vous en avez le droit, colonel.
— Le suivrez-vous ?
— Je ne sais pas. J’ai envie d’essayer, je ne saurais dire pourquoi.
— Je vois. Dois-je prévenir Mélanie ?
— Pas pour l’instant. Je fais un premier essai cet après-midi après cette conversation.
— D’accord. Vaya con Dios Capitan !
— Merci, colonel.

Isabella passerait me voir toutes les heures, elle donnerait l’alerte si en fin de journée j’étais toujours en stase et qu’elle ne pouvait pas me faire revenir. Elle envisageait même de rester en permanence à mes côtés. Le directeur avait raison, c’était la pire des missions. J’étais seule, ...