Amazonie 2 - Histoires de Sexe

Amazonie 2

... j’étais folle de faire ça. Isabella me demanda d’assister au début de la stase. J’acceptai.

Je me concentrai sur le document et le touchai timidement de mon index droit. Ma vue se brouilla.

Puis je me retrouvais dans la salle des archives, l’autre Isabella en face de moi.

— Ça va, Alexandra ? me dit-elle.
— Oui, oui, j’ai l’impression d’avoir vécu une scène hyperréelle, je me souviens de tout. Je suis partie longtemps ?
— Un peu plus de deux heures. Je ne t’ai pas quittée des yeux. Tu étais immobile mais ton visage prenait des expressions de temps en temps…
— Et ?
— Euh… Je crois que tu as joui…
— Pardon ?

Je sentis alors ma culotte trempée sous ma jupe.

— Euh… je suis désolée.
— Attends, tu n’as pas à l’être, tu vis une expérience des plus étranges !
— Tu as raison, tu ne pouvais pas savoir.
— En tout cas, tu es très belle quand tu jouis. Enfin, je dis ça juste comme ça, je ne suis pas spécialement attirée par les filles…
— Merci, garde ça pour toi pour l’instant, s’il te plaît. Je crois que je vais transcrire tout ce que j’ai vécu dans cette séance.

Isabella repartit dans le bureau. J’avais donc été dans la peau de Raquel. Je fis un compte-rendu rapide à Julio et au directeur.

Puis, je commençai à écrire ce que je venais de vivre et réalisai rapidement que ce texte ne pouvait être lu que par celles et ceux qui connaissaient la vraie histoire de Jéromine, à savoir Mélanie, Lia, le directeur et quelques autres, pas Julio ni son équipe. Une fois ...

... le texte écrit, je l’envoyai à ceux ayant le besoin d’en connaître. Je n’avais rien censuré. Je reçus un appel téléphonique un quart d’heure plus tard. C’était Mélanie.

— Alex, j’ai lu ton texte, c’est merveilleux ton expérience ! Circé est vraiment très forte.
— Oui, mais c’est dangereux, très dangereux.
— Comment cela ?
— Je dois être capable de revenir. Quand je suis dans la tête de Raquel, je risque de noyer ma personnalité dans la sienne. Cela peut se produire si j’y reste trop longtemps. Tu es mon point d’ancrage, si je pense à toi je reviens, mais si je ne suis plus moi, je ne suis pas sûre de pouvoir le faire.
— Je vois… Alex, je suis honorée d’être ton point d’ancrage mais j’ai peur, très peur…
— Je serai prudente, je te le promets.
— Là, tu n’es restée que deux heures.
— J’essaierai de ne pas dépasser quatre par demi-journée.
— Ton texte donne l’impression d’un mélange entre Raquel et toi, déjà avec cette durée.
— Oui, je confirme, mais le retour avec la pensée sur ton image a été remarquable en efficacité.
— Je vais prier la Déesse pour toi, Alex, et aussi avoir une discussion avec Circé. J’ai vraiment peur, même si je sais que tu seras prudente, au niveau conscient. Pense à nos enfants. Je ne veux pas me retrouver à les élever seule.
— Merci de ta confiance, Mélanie.
— Je t’aime, Alex.
— Moi aussi je t’aime, Mélanie, moi aussi…

J’arrêtai de travailler et me relaxai ensuite, j’avais besoin de souffler. Julio vint me chercher pour aller chez lui. ...