Gordon construit son état - Histoires de Sexe

Gordon construit son état

... mes compagnons en précisant mes préférences. Le résultat fut qu’un tiers est pour une solution, un autre tiers pour l’autre et le solde n’avait pas d’opinion et s’alignerait sur ce qui sera choisi.

Finalement, je tranche pour la solution qui me plaît et rapporte le résultat à Taima et à son fils qui est présent. J’ajoute une condition supplémentaire, c’est que deux fois l’an, la reine vienne m’apporter un rapport de vassalité dans ma capitale. À cette condition, je découvre la différence d’opinion entre le fils et la mère : elle a déjà l’œil brillant, supputant ce que cela représenterait et lui a la mine sombre en me voyant dans le rôle de suborneur perpétuel. J’ajoute, pour calmer le jeu, que si la reine enfante une nouvelle fois, je serai le parrain de l’enfant et il sera mon héritier, si c’est un garçon. En plus, je ne demanderai rien pour relâcher le prince si ce n’est sa parole qu’il n’aura plus jamais d’action négative à notre égard, quelle qu’en soit la raison.

— Je pense que ce sont des conditions qui cadrent bien à ce que nous pensions, juste que s’il y a des sujets qui préfèrent rester avec nous, qu’ils soient libres de le faire, me commente Taima.
— Oui, d’accord, mais avec réciprocité. Quand procède-t-on à la naissance de ce nouvel état ?

J’ai failli proposer la libre circulation entre nos royaumes, mais je me retiens à temps, cela compliquerait singulièrement les questions fiscales. Autrement dit, pour le moment, je ne me vois pas partager, ma bourse ...

... avec Tibur qui l’a très à plat.

— Une semaine après notre retour, le temps d’établir au propre les frontières futures et de mettre nos représentants au courant et d’annoncer la fin des hostilités.
— Ce sera trop court, il faudra que tu nous envoies tes géographes et topographes rapidement pour établir les cartes nécessaires pour définir les frontières. Il faudra encore que vous négociiez avec Tuor, vu que mon village principal se trouve sur Tuor, il sera peut-être nécessaire d’échanger du terrain.A priori, cela ne doit pas poser trop de problème, puisque que nous sommes en montagne, mais je n’aimerais pas que mon territoire s’arrête à la crête et que les villages m’ayant choisi comme suzerain ne me reviennent pas. Même si j’ai d’excellentes relations avec Tuor, il faut que cela vienne de vous.
— Effectivement ce sera peut-être un peu court, mais on peut faire le traité de paix sur le principe et les règles générales en laissant ouverts les points qui doivent être précisés.
— Je suis d’accord. Pour les discussions, on va choisir un village à peu près à mi-chemin entre Tibur et ici. Je vous laisse organiser ; d’ores et déjà je vais annoncer à mes compagnons la fin des hostilités. À vous de faire de même, dès votre retour. Je propose que Gorgi et le chef de la milice vous raccompagnent en tarn au palais dès demain et de les informer si tout est en ordre.

C’est alors que Gorgi s’éleva en contre :

— Il serait plus avisé que je raccompagne la reine seule en premier. À mon ...