Chalet 2
Datte: 02/01/2025,
Catégories:
fh,
hplusag,
campagne,
Oral
pénétratio,
fsodo,
jeu,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... au regard des performances exigées par l’entreprise. Quoi qu’il en soit, je trouve aisément le moyen de vider le trop-plein d’affection qui pend entre mes jambes. Un soir pourtant, où je reçois de rares amis venus se perdre dans mon ermitage, je rencontre Christine dans un restaurant que nous avions fréquenté ensemble. Outre la petite boule qui se forme dans ma gorge et mon estomac, je la salue courtoisement et point barre. Elle dîne avec son collègue, situation qui me paraît assez normale pour l’avoir souvent pratiquée. Je cherche cependant en vain des yeux l’épouse dudit collègue, mais il faut bien garder le bébé… C’est un an plus tard environ que les nouvelles viennent à moi. Une poutre de mon bûcher a travaillé, vrillé et commence à se déformer sévèrement, interdisant la fermeture de la porte et gondolant le bardage de planches. J’appelle donc le charpentier maire du village qui vient constater.
— Ah ben oui. C’est que le bois c’est vivant, ça on n’y peut rien.
— Certainement, mais là, ça pose un vrai problème. C’est moche, tout de travers, et la porte ne ferme plus, ennuyeux pour l’hiver. Vous avez bien une assurance et puis il y a la garantie décennale, non ?
— Ah oui, mais les assurances… Si je déclare ça, c’est comme pour les bagnoles, je vais payer une surprime pendant dix ans. Non, ben… On va vous la changer, ça prendra une journée.
— Bon d’accord. Désolé, je sais que vous n’êtes pas dedans, comme on dit. Mais ça ne peut pas rester comme ça. Si vous voulez, ...
... je vous paye le bois.
— Non mais… y a p’têtre moyen de s’arranger… J’ai personne du hameau sur ma liste pour les municipales. Ça serait pas mal de venir sur ma liste. Un gars comme vous, avec des idées écolos, ça pourrait être bien…
— Faut voir. Encore un truc qui prend pas mal de temps. Mine de rien, je travaille, moi.
— Mais moi aussi, la preuve. Ça prend une réunion le samedi matin, un peu plus quand y a un pépin, autrement…
— Bon ben… vous me forcez un peu la main, là. Je peux difficilement refuser.
— Allez, marché conclu, je vous répare ça à l’œil. Dites donc, vous savez que la petite institutrice nous quitte, questionne-t-il insidieusement, manifestement au courant de notre liaison passée ?
— Ah non, première nouvelle.
— Ouais, elle a eu sa mutation pour la Haute-Loire.
— Eh bien tant mieux pour elle, elle va retrouver son pays. C’est ce qu’elle voulait, je crois…
— Mouais, mais elle part pas toute seule…
— Ah bon ?
— Vous êtes pas au courant ? Elle a accouché d’une petite y a deux mois.
— Ah ah ! Aurait-elle trouvé l’âme sœur ?
— Pensez donc. Ce serait son petit collègue qui lui a mis un polichinelle dans le tiroir, à ce qu’on dit.
— Ah oui ? Mais il est bien marié avec un bébé d’à peine deux ans ?
— Oui, oui. Mais le petit avait des problèmes de santé, il fallait qu’il soit suivi à l’hôpital. Alors sa femme est partie vivre chez ses parents à Lyon, le temps que ça s’arrange. Alors… Eh ben, le petit maître d’école, il a traversé le palier, histoire de se ...