1. Chalet 2


    Datte: 02/01/2025, Catégories: fh, hplusag, campagne, Oral pénétratio, fsodo, jeu, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... semaine et 47 semaines par an, et non pas comme d’autres 23 heures par semaine et 36 semaines par an !
    
    Le clapet fermé, nous passons à table avec des caillettes et des criques sorties du congélateur. Elle trouve bien sûr ces produits ardéchois trop gras et ne fait qu’en chipoter quelques bouchées du bout des lèvres. Et les remarques désobligeantes se succèdent :
    
    — Cette amphore sans fleurs c’est vraiment moche…
    — Qu’est-ce qu’il tient comme place ce poêle de masse, que de place perdue !
    — Ça ne te pèse pas trop tout ce bois, à la longue ?
    — Tu n’aurais pas envie d’avoir une vraie maison dans une ville plutôt que de vivre loin de tout dans ce trou perdu ?
    
    Et ainsi de suite… Sympathique la soirée. Je ronge mon frein, après tout cette histoire de pervers est peut-être réelle et est-elle vraiment choquée, comment savoir entre délire ou réalité… Malgré tout, au bout de ce moment extrêmement désagréable, je finis par demander sournoisement :
    
    — Dis-moi Christine, tu n’aurais pas une sœur jumelle par hasard ?
    — Comment ça, tu as rencontré quelqu’un qui me ressemble ?
    — Oui, pas plus tard qu’il y a un mois, une fille gaie et « super sympa » pour utiliser ton langage, une fille qui aime la vie et l’amour, avec laquelle j’ai passé des moments absolument merveilleux. Mais là, je me retrouve en face d’un porc-épic, d’une harpie râleuse et insatisfaite de tout, c’est quelqu’un d’autre mais certainement pas la Christine que je connais.
    — Ah, c’est malin la sœur ...
    ... jumelle…
    — Mais Bon Dieu, dis-moi ce que j’ai dit ou fait pour que tu sois revenue comme ça, m’emporté-je excédé.
    — Rien, rien, rien de rien, tu n’as rien fait. Et c’est bien là le problème, fait-elle narquoise et méprisante.
    — Mais quoi ? Que fallait-il que je fasse ? Dis-le !
    — Si tu n’as pas trouvé tout seul, alors je ne peux rien pour toi…
    
    Elle tourne les talons et part en claquant la porte.
    
    Un gros point d’interrogation vient se poser sur ma tête, comme ces personnages de jeux vidéo qui ont toujours un truc au-dessus d’eux. Et je vais le garder pendant des semaines. Histoire terminée, très mal, et surtout je n’ai absolument rien compris au film. Je me le repasse donc pendant des jours et des nuits, revoyant ces instants de bonheur total jusqu’au dernier moment, cette folie sexuelle en toute liberté et en toute gaieté. Puis les appels et les courriers que je relis, dans lesquels rien ne me laissait présager un tel revirement. La question me hante en permanence, j’en perds aussi un peu l’appétit, beaucoup le sommeil, et surtout une part importante de ma disponibilité d’esprit au travail. Je fais des bourdes, oublie des choses, confonds des gens… Bref, ça ne va pas. Au bout d’un mois, je me décide à lui téléphoner, elle me raccroche au nez dès qu’elle me reconnaît. Alors je lui fais une lettre, longue et détaillée, extrêmement polie et courtoise, dans laquelle je lui demande, n’étant qu’un homme, donc un mammifère inférieur et un peu borné, de bien vouloir m’éclairer. Je ...
«12...161718...»