1. Le placier, le migrant


    Datte: 26/12/2024, Catégories: fh, fplusag, couleurs, grossexe, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, pénétratio, fsodo, confession, initiat, Auteur: Micchel1954, Source: Revebebe

    ... reprend-il, ce sont des gens bien, des jeunes, leur pays est en guerre.
    
    Je me suis mise à bredouiller, surprise par la requête. Fin politique, il reprend :
    
    — C’est très gentil d’accepter, la commune vous sera reconnaissante. Notre agent municipal, Joseph, s’occupera de tous les papiers et vous amènera une personne.
    
    Et paf, me voilà devant le fait accompli.
    
    Et c’est comme cela que Séraphin est arrivé à la maison, un grand jeune homme noir comme de l’ébène, originaire du Tchad, et fort heureusement, parlant français avec un bel accent.
    
    Je lui ai donné une chambre et nous avons fait connaissance. Il me dit avoir dix-sept ans et demi, avoir fui la guerre, et c’est vrai qu’il m’aide beaucoup, un vrai gars courageux.
    
    Alors que je travaille sur ma machine à coudre, il se penche vers moi et me dit :
    
    — Mon oncle était tailleur, je sais coudre.
    — Ah bon, fais voir !
    
    Effectivement, après un temps d’adaptation sur une machine moderne, il s’y met et fait preuve de dextérité.
    
    Alors que je prends ma douche, j’entends – dans ces vieilles maisons, les planchers grincent – une présence derrière la porte.Tiens, il passe !
    
    Une semaine plus tard, alors que je mets les draps dans la machine, je remarque de grosses taches sur son drap…Tiens, il se masturbe ! Ben oui, normal… un jeune en pleine santé comme cela !
    
    Je prends ma douche, et un courant d’air me surprend, pourtant je suis sûre d’avoir fermé la porte. Je regarde, je devine une ombre furtive qui ...
    ... s’échappe.Tiens, tiens, mon garçon, on joue les voyeurs. Finalement, alors que je repasse devant la salle de bain, c’est lui qui a laissé la porte ouverte, si lui regarde, alors moi aussi. C’est un athlète grand, fort, je commence à penser qu’il n’a pas dix-sept ans et demi.
    
    C’est devenu un petit jeu, lui sait que je le regarde au travers de la cloison opaque de la douche, je sais qu’il me regarde, cela crée une complicité. Et toujours de plus en plus de taches vraiment conséquentes sur ces draps.
    
    Il fait chaud, lourd, c’est l’été, l’orage arrive au milieu de la nuit, violent, brutal. La porte de ma chambre s’ouvre, Séraphin tremblant arrive.
    
    — Danielle, Danielle, j’ai peur, l’orage, cela me rappelle la guerre, le bruit du canon.
    
    Il s’appuie sur le bord du lit, j’allume ma veilleuse, je remarque une bosse entre ses jambes.
    
    Je rigole.
    
    — Tu es sûr que tu as peur, Séraphin ?
    — Oui, Danielle, j’ai peur… Je ne peux pas dormir seul avec ce bruit de canon.
    
    Habituée aux marchés et aux dialogues directs, je l’attaque de front.
    
    — Moi je pense que tu n’as pas peur, mais envie de quelque chose ?
    
    Il reste circonspect, comme un enfant pris en défaut.
    
    — Tu connais les femmes, Séraphin ? Tu as déjà été avec une femme ?
    — Non, Danielle, jamais… Chez moi, la guerre, mes parents tués, l’orphelinat.
    — Tu as quel âge ?
    — J’ai vingt-quatre ans, mais j’ai dit dix-sept et demi, pour me faire passer pour mineur et ne pas être refoulé, comme je n’avais pas de papiers et que ...
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