Sexy tribute
Datte: 25/12/2024,
Catégories:
f,
fh,
fsoumise,
humilié(e),
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
strip,
Masturbation
sm,
fouetfesse,
dominatio,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... là. Elle ne cessait jamais de me rappeler que j’avais une femme de ménage et que pour une femme libérée et de gauche, c’était un brin ridicule. Bref, à la moindre occasion, elle me traitait de bourgeoise incapable et oisive.
La cuisine et le ménage étaient ce que je détestais par-dessus tout. Plats préparés et restaurants me satisfaisaient parfaitement. En fait de femme de ménage, c’était une voisine qui désespérait de trouver un emploi qui passait une fois par semaine chez moi. Elle était très contente que je lui donne le double de ce qu’elle demandait aux autres personnes chez qui elle travaillait, pour ces quatre heures passées chez moi. Cela lui rendait service et ne me ruinait pas. Chacun de nous y trouvait son compte.
Cette garce de Maud avait donc accompagné son livre de cuisine d’un autre cadeau. Une panoplie de soubrette. Un truc à trois francs six sous qu’elle avait déniché je ne sais où. Le genre de déguisement érotique pour adultes, bien ringard. Minuscule robe noire en tissu aussi fin que rêche, tablier blanc synthétique avec imitation broderie, et cerise sur le gâteau, un superbe plumeau : un manche en plastique noir et des plumes d’un jaune criard.
Avec la meilleure volonté du monde, je n’étais pas parvenue à me glisser dans la robe panoplie. J’étais donc revenue dans le salon, nue sous ce ridicule tablier de soubrette, bouteille de vin et plumeau en main.
— Monsieur désire-t-il que je lui serve un verre de vin avant que je m’attelle à son ménage ...
... ?
Il était resté d’un sérieux qui me fit aussitôt douter de moi. Ma plaisanterie n’était certes pas d’un humour de haut niveau, mais peut-être, l’avais-je tout simplement vexé ?
Debout comme une bécasse devant une montre à gousset, je restais immobile un long moment, attendant la suite des événements avec un brin de nervosité. Il m’avait enfin tendu son verre et je l’avais servi, sans me sentir pour autant soulagée. J’avais peur d’avoir gâché notre soirée.
— Reste debout, Juliette.
Il avait pris le temps de boire une longue gorgée de son vin, puis m’avait regardé longuement sans un mot. Enfin, il avait fini par parler.
— J’aimerais que, parfois, tu m’appelles Monsieur. Et que tu te comportes comme tu le fais là. Ce serait un jeu sans en être un. Soubrette docile ou bourgeoise soumise. Nous pourrions même varier un peu si tu le souhaites. Tu comprends ce que j’essaie de te dire ?
Évidemment, je comprenais. Et pour tout dire, si je ne pensais pas qu’avec lui les choses prendraient cette tournure, j’en étais subitement très contente.
— Tu aimerais ce genre de jeu ?
— Oui…
— Tourne-toi et baisse-toi !
L’épisode de la soubrette, tout d’abord fessée, puis prise à même le parquet, fit avouer à cet homme qui pensait bien me connaître qu’il n’aurait jamais imaginé que j’aime jouer les femmes soumises.
Il est vrai que, si très peu de personnes connaissaient cette facette de ma personnalité, personne ne pourrait deviner mes goûts pour la soumission, si je ne ...