Huit femmes
Datte: 24/12/2024,
Catégories:
fff,
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fsoumise,
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soubrette,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
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ffontaine,
Masturbation
fdanus,
uro,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... principal a été douché.
Ma jambe aussi, merci. Elle brille de la cuisse au genou, des gouttes roulent sur mon tibia. Le soleil va sécher cette manne liquide en moins de deux. Que faire ? Laisser s’évaporer ou laver ? Ou peut-être… ? Une première femme fontaine, autrement qu’en littérature s’entend, il serait dommage de ne pas goûter au cadeau qu’elle m’a offert. Je me dois d’enrichir ma culture générale, ne fût-ce que du bout du doigt.
Curieux ! Je m’attendais à une âcreté mâtinée d’odeur d’urine. Je trouve, certes, de vagues relents marins de moule plus ou moins négligée, mais c’est la même saveur d’agrumes que le parfum du cou de Bénédicte qui domine. Un bouquet délicat que je regrette de n’avoir pas apprécié sans attendre. Aussitôt coulée, la liqueur devait être délicieuse. Une hypothèse qui m’incite à saisir une prochaine occasion.
Spéculant sur son éventualité, je me redresse pour rencontrer les yeux ronds de Marie et Anaïs, absorbées dans la contemplation de mon manège, ou intéressées, qui sait ! Pourquoi ne pas partager ? Nous sommes seules, les autres ont accompagné Bénédicte à l’intérieur. Malgré cela, elles ne souhaitent pas élargir leur champ de connaissance. Tant pis !
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L’heure de la sieste ! Sacrée, en Provence. Pas autant qu’en Corse, mais quand même…
Nous sommes réunies dans la pénombre du petit salon. Réunies, disons plutôt entassées, dans la fraîcheur relative de cette pièce exiguë aux contrevents croisés. Objectivement, la ...
... grasse matinée exonérerait la majorité d’entre nous de ce repos postprandial. Pour les deux plus matinales et la voyageuse nocturne, il est nécessaire. La solidarité nous commande de le respecter, et, tant qu’à faire, d’en bénéficier aussi. Si l’assortiment de salades composant le déjeuner n’entraîne pas de somnolence digestive, le rosé qui a agrémenté le repas l’impose.
Il ne nous est pas apparu opportun de passer auparavant nos aubes virginales. Avec l’huile et les sauces variées, une bougnette est trop vite arrivée. Martine et Colette s’en fichaient, leurs tenues de ville ayant la lessive pour avenir proche. Quant à Bénédicte, elle a superbement ignoré de se changer ou de prendre une douche. Je n’allais pas l’offenser en en réclamant une. Il flotte de ce fait, dans l’ombre où se mêlent corps nus et vêtements fanés, une odeur d’humanités féminines mélangée de fragrances de rut et d’effluves de transpirations diverses, pas si désagréable au demeurant.
Colette nous a fait part des modalités qui gouverneront notre promiscuité durant la semaine de séjour : lever à 7 heures pour profiter de l’air matinal ; une demi-heure pour les ablutions contingentes qui seront suivies d’une légère collation ; de 8 heures au plus tard à 10 heures, gymnastique à l’extérieur, puis petit-déjeuner ; ensuite, ménage, cuisine et service pour celles dont le tour viendra, quartier libre pour les autres sous réserve que toute occupation se fasse au vu et au su de chacune. Apéritif et déjeuner ...