1. Là-haut, sur la montagne


    Datte: 20/12/2024, Catégories: fh, inconnu, vacances, froid, hdomine, Oral pénétratio, fsodo, confession, Auteur: ChrisM, Source: Revebebe

    ... quoi que ce soit, qu’il m’aurait entraînée je ne sais où. Je suis rentrée à la maison et retrouvé mon mari. Il a, comme tout le monde des défauts, mais aussi des qualités. J’ai payé cher de ne pas l’avoir compris plus tôt.
    — Le gars, Bernard, t’avait maraboutée ?
    — Peut-être. C’est lui que j’ai vu sur les réseaux sociaux la semaine dernière. Malgré les années, je l’ai reconnu immédiatement, de voir son regard mon ventre s’est serré, il suffirait d’un clic pour que je le contacte. J’espère pouvoir résister…
    
    On reprend du punch, mais on ne fait pas de toast. Heureusement, le fond de musique empêche le silence de s’établir.
    
    — Léa, tu n’as pas une petite histoire à nous raconter, un peu plus légère quand même ?
    — Je n’ai pas votre expérience de la vie…
    — Tu peux broder, inventer un peu, on ne t’en voudra pas.
    — J’ai une copine de fac, elle serait là, elle pourrait vous en raconter. Des mecs, elle en a connu, des expériences elle en a vécu beaucoup.
    — Allez, parle-nous d’elle.
    — On était dans le même lycée, sans se fréquenter particulièrement. A cette époque, elle avait une sacrée réputation, on racontait qu’elle avait dépucelé la moitié de sa classe de première. Quand je l’ai mieux connue en fac, je me suis dit que c’était bien possible. Elle n’avait pas de copain attitré mais son lit ne désemplissait pas, une vraie frénésie. Une fois que je prenais un café avec elle, elle m’expliqua qu’elle avait un besoin physique de faire l’amour, qu’elle cherchait le grand ...
    ... frisson mais qu’elle le trouvait trop rarement. Ce qui manquait, disait-elle en rigolant, c’est un fesse-book, pour savoir tout de suite si elle ne perdait pas son temps. Quand je lui parlais des applis de rencontre, elle les pratiquait, mais regrettait de ne pas pouvoir noter ses partenaires.
    — Une notation, comme au collège ?
    — Comme pour les chauffeurs Uber, comme le guide Michelin. Elle avait fait un parallèle entre la bouffe et le sexe. On peut avoir une petite faim, aller dans un fast-food, c’est rapide, nourrissant, parfois lourd à digérer, sans intérêt gastronomique mais sans surprise.
    — Il y a aussi la cuisine de bistrot, poursuit Armelle, c’est souvent de l’assemblage, des recettes toutes faites, c’est pas mauvais, mais pas inoubliable, ils disent que c’estcomme-à-la-maison… Si on va dehors, c’est pour trouver mieux !
    
    Et toutes de se marrer, je reprends :
    
    — Et pour continuer l’analogie, comment un mec obtient des étoiles au Michelin du sexe ?
    — C’est la même démarche. Une étoile, c’est un bon pro, il a des produits de qualité, connaît bien ses classiques, amène un peu de fantaisie dans l’exécution de ses recettes. Deux étoiles, c’est beaucoup plus difficile, on sera plus exigeant sur le service, sur l’environnement, sur la qualité et la fraicheur de ce qui est servi, sur l’originalité. Enfin, les trois étoiles, c’est le graal. Bien peu y parviennent, cela exige du talent, un métier accompli, des produits exceptionnels, un renouvellement créatif permanent, un ...