1. Là-haut, sur la montagne


    Datte: 20/12/2024, Catégories: fh, inconnu, vacances, froid, hdomine, Oral pénétratio, fsodo, confession, Auteur: ChrisM, Source: Revebebe

    ... parue plus grosse que d’habitude, mais je mettais ça sur le compte des circonstances.
    — Et tu n’as pas fait un scandale ?
    — Non, j’étais sonnée, incapable de penser, je me sentais aussi un peu responsable, j’avais fait le premier pas en le masturbant, même si je pensais que c’était mon mari. Et peut-être que j’étais reconnaissante pour l’orgasme que j’avais eu. Quand j’entends Christian ronfler, je repousse les explications au lendemain.
    — La nuit porte conseil, il paraît.
    — Le lendemain matin, Christian me réveille, il est 7 heures, il n’y a personne d’autre dans la chambre.
    — Et tu as dit quoi à Christian ?
    — Je n’ai pas osé en parler ce jour-là, ni plus tard.
    — Tu l’as retrouvé, ton baiseur ?
    — Je n’ai jamais su son nom, ni à quoi il ressemblait… Rien que d’en parler, j’en ai des frissons, mais pas de peur, rassurez-vous !
    — Un toast pour le baiseur inconnu ! lance Catherine.
    
    Pendant qu’on sirote notre verre de punch, je regarde les copines, je craignais de les choquer, mais elles se marrent.
    
    C’est le tour d’Armelle, on va pouvoir entendre son histoire.
    
    — Vous savez qu’avec Martin, on a eu des hauts et des bas. En particulier, il y a cinq ans, on se posait des questions, surtout moi, d’ailleurs. J’ai voulu faire un break et je suis partie du Puy-en-Velay faire une partie du chemin de Compostelle. Quand tu marches en solitaire, tu as le temps de réfléchir, de remettre un peu d’ordre dans le fouillis de ta vie. J’aime bien la route de Compostelle, c’est ...
    ... bien balisé, on a de nombreuses possibilités d’étapes et c’est suffisamment fréquenté pour se sentir en sécurité. La première journée se passe bien, une étape pas trop longue pour retrouver le rythme, réhabituer mes pieds aux chaussures et mon dos au poids du sac.
    
    Elle s’arrête un moment, ça paraît difficile à sortir.
    
    — En fin d’après-midi, je m’arrête dans une maison d’hôtes, j’avais appelé auparavant, il y avait de la disponibilité, seule une autre chambre avait été réservée. Après la douche et un peu de repos dans la chambre, je descends pour le dîner. Les propriétaires sont très sympas, habitués au passage des randonneurs, ne se formalisant pas quand on débarque en sueur, les chaussures boueuses. L’autre randonneur est déjà là, j’apprends qu’il se nomme Bernard et nous passons directement à table avec nos hôtes. La discussion s’engage naturellement sur le chemin de Compostelle, les itinéraires, les motivations des marcheurs. Bernard explique qu’à l’approche de la cinquantaine, il a voulu prendre un congé sabbatique pour se ressourcer.
    — Il faisait quoi comme métier ?
    — Il travaillait dans un hôpital, je crois qu’il était médecin.
    — Il ressemblait à quoi ?
    — Physique banal, assez grand, plutôt costaud. Comme j’étais assise à côté de lui, je ne l’ai pas vraiment détaillé. Après le repas, nous montons dans nos chambres respectives. Arrivés sur le palier, je lui souhaite une bonne nuit quand il s’approche et pose ses mains sur mes épaules. Il ne m’avait jamais touchée ...
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