Maladie d'amour
Datte: 17/12/2024,
Catégories:
fh,
ff,
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Collègues / Travail
nympho,
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Oral
fgode,
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Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... valise…
Et il continua de hurler et de la frapper jusqu’à ce qu’il la renvoie dans sa chambre. Ce soir-là, la soupe était froide et ma sœur a pleuré toute la nuit. Quand je suis rentrée de l’école, elle n’était plus là. Rémi non plus. Ma mère pleurait. Au souper, il nous a encore crié dessus :
— Arrêtez de piouner comme des vieilles aux enterrements. Personne n’est mort et c’est bien dommage.
— Où elle est Francine, Papa, osai-je demander au bout d’un moment ?
— Je ne veux plus en entendre parler, hurla-t-il de nouveau. Je ne veux plus entendre son nom dans cette maison. La Francine, elle existe plus, elle a jamais existé. Le premier qui en cause, je l’assomme à coups de bois de corde.
D’après ma mère, j’ai appris quelques années plus tard qu’il l’avait emmenée dans une institution, une espèce de couvent qui recueillait les jeunes filles qui avaient fauté.
*
**
Toutes ces réminiscences jaillissent soudain de ma mémoire, ce soir où je me demande, en fumant ma cigarette d’après la douche, pourquoi je suis comme ça, si avide de sexe. Nymphomane, voilà ce que je suis. Je n’ai que ça en tête, me faire sauter, me faire saillir, avoir une queue en moi, la sentir vibrer et gonfler au moment où elle crache son liquide épais… Ah, si je pouvais me nourrir uniquement de sperme, je crois que ce serait mon régime préféré, tellement j’aime ça. Voir ou sentir l’orgasme les électrocuter comme une décharge de haute tension me met dans un état second, me transporte de ...
... bonheur. Et lire dans leurs yeux le désir, la gourmandise, quand ils reluquent mes seins, mes fesses, les voir faire tout ce qu’ils peuvent pour parvenir à leurs fins, vider leurs queues en moi. S’ils savaient… ! S’ils savaient qu’il suffit que je voie une queue, un pénis dressé, pour devenir totalement folle, tout oublier jusqu’à lui faire cracher sa semence. J’aime jouir, c’est vrai, et je jouis facilement, rapidement, je jouis en plateau souvent plusieurs fois de suite, mais surtout j’aime faire jouir, je ne m’en lasse pas. Ce sont les hommes qui se lassent. J’ai été mariée trois fois. Trois fois, j’y ai cru, avoir rencontré l’étalon qu’il me fallait, l’homme qui allait me satisfaire trois, quatre ou cinq fois par jour minimum. Et puis chaque fois ça dure un mois, deux mois, six tout au plus. Et le type me disait :
— Pas ce soir chérie, je suis fatigué… ou : Demain je me lève tôt… ou encore : T’en as pas eu assez comme ça ? Mais t’es malade, ma pauvre…
Oui, je suis malade, certainement. Je suis allée consulter, un médecin, un psychologue. Chapeau les gars ! Quand j’ai eu exposé mon problème, ils m’ont sautée et ils m’ont fait payer ! Au moins, je ne suis pas une putain, ça ne me rapporte rien en dehors du plaisir. Est-ce que c’est génétique, de famille ? Après tout peut-être.
*
**
Il y a eu ma sœur. Et puis, comme il avait chassé Rémi, mon père a embauché un Polonais, un grand costaud nommé Gustaw. Mais il n’est pas venu seul : il s’est installé à la ferme avec sa ...