Je suis tactile
Datte: 17/12/2024,
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Auteur: M. Gentil, Source: Revebebe
... change.
Soudain, alors que la discussion battait son plein, nous parlions du Paris des années 1960 qu’elle avait bien connu, je sentis sa main, au poignet alourdi par plusieurs gros bracelets d’ivoire, se poser sur ma cuisse et la presser, restant là plusieurs secondes, semblant y prendre un certain plaisir.
Depuis le début de notre entrevue, je l’avais trouvée très sympathique et de fait assez attirante. J’imaginais qu’elle devait avoir beaucoup plu et qu’elle devait encore plaire aux hommes.
Je l’imaginais, retraitée, douce et sensuelle, se donnant encore aux hommes qui franchissaient la grille dans sa retraite de Beaugency, un livreur de colis, un jeune jardinier venu tailler une haie et évidemment son ami italien qui devait sans doute la lutiner lui aussi. J’en avais maintenant la certitude, par son attitude elle aussi si tactile, Mireille était une petite cochonne, comme moi.
Tout cela me donna envie de pousser le jeu. J’avais un peu honte, soudain, d’avoir ce genre de pensées un peu incestueuses avec cette femme qui aurait pu être ma grand-mère mais tant pis, elle m’amusait et m’excitait follement. Alors je m’enfonçais dans son jeu, aussi incertain qu’il fût.
Après tout, rien ne m’interdisait de tenter quelque chose avec elle. Je nous imaginais alors nus, découvrant son corps dans son lit, un lit qui comme elle devait forcément être accueillant.
Alors, soudain plein d’arrière-pensées, pour lui demander une troisième tasse de thé, je posai ma main sur ...
... son épaule. Elle ne la chassa pas et me servit.
Puis nous passâmes au Vouvray, très frais. Je l’aidai alors à aller chercher des verres en cuisine et je posai une main sur ses hanches. Elle rit, mais, comme électrisée et attentive, elle se cambra un peu et se redressa tout en marchant, heureuse du contact, ralentissant quand elle sentait ma peau la quitter pour mieux revenir à la pression de ma main qui l’accompagnait.
Dans la cuisine, nous ne cessions de nous frôler, de nous attraper par la taille pour nous décaler, pour nous chahuter. Je la gênais pour accéder à un placard ? Elle me saisissait par les hanches pour me pousser doucement. Elle me gênait pour mettre une tasse dans le lave-vaisselle ? Je l’orientais sur la droite, une main posée sur le haut de sa fesse gauche. Nos jeux étaient de moins en moins innocents.
Nous étions presque à nous peloter et la discussion continuait. J’étais étonné par sa jeunesse d’esprit, sa culture aussi, elle connaissait très bien Foujita, les peintres de Montparnasse et leurs vies dissolues. L’alcool aidant, nous nous mîmes à nous tutoyer. Elle se mit carrément à m’appeler « mon chéri », et « bichon ».
Nous partîmes explorer la maison. Elle voulait me montrer ses barbotines et tous les bibelots sympathiques qu’elle avait amassés au fil des ans.
Moi, j’étais maintenant en roue libre, décidé à rebondir sur toutes ses phrases à double sens et à la tripoter sans vergogne, pour jouer, pour l’amuser, autant qu’elle l’accepterait. ...